mardi 18 décembre 2012

Méthodologie de réflexion (pour intrigue)

Depuis quelques mois (bien après mon arrivée sur la communauté Cocyclics) j'ai trouvé des failles importantes dans mes récits, dans mes histoires. Cela me bloque, dès que j'en trouve une. Surtout dans l'optique de préparer un texte "correct", pour écrire le premier jet, ce genre de constatation ne m'arrête plus vraiment, je sais que de toute manière, mon histoire est loin d'être mature... Donc un détail de non-cohérence n'est pas une priorité.

Pour les histoires en cours de correction, c'est totalement différent. J'ai déjà écrit l'histoire, j'ai déjà vécu, en quelques sorte, ce qui va arriver. J'ai pris du recul, j'ai comparé ce qui est écrit avec ce que je voulais raconter.
  1. J'ai commencé un plan, pour redresser l'histoire.
  2. Je me suis découragée devant l'immensité de la tâche.
  3. J'ai laissé de coté cette histoire, mais elle tournait en toile de fond. Toujours... Tout le temps.
  4. Mais quand on me demande sur quel type d'histoire j'aime raconter, c'est celle-là qui vient naturellement, parce que mine de rien, c'est celle-là où je suis allée le plus loin, même si ce n'est pas la première de mes histoires.
  5. Et dès que je commence à en parler, j'ai du mal à m'arrêter. Je connais ce qui s'est passé mille ans avant, ce qui se passera après l'histoire... Je connais tout le monde qui l'entoure, et je connais les thématiques, et ce sont des thématiques qui me parlent particulièrement.
  6. Et quand je me retrouve toute seule après en avoir parlé, de cette histoire, je rouvre mes dossiers, parce que j'ai plein d'énergie. Je veux m'y remettre, tout de suite.
  7. Et on reboucle sur le 1. A moins qu'on ne soit dans l'autre configuration :

Et je commence.
Et puis je m'arrête... Pour une durée limitée mais plusieurs raisons possibles.
  • Je viens de réaliser quelques chose sur mon intrigue. Cela fait trois ans que je connais cette histoire. Mais l'intrigue me surprend encore. Alors, je commence à chercher si cette idée est bonne. Si cette idée vaut le coup (parce que, forcément, elle va impacter les pauvres petites corrections que j'ai déjà faites). Si elle ne serait pas mieux à garder pour une autre intrigue, une autre histoire. Quand c'est évident, comme si ça s'imposait de lui-même, je garde. Quand cela implique de changer tout, pour pas grand chose de plus, quand cela implique de casser les grands ressorts de l'intrigue, je laisse de coté.
  • Je viens de me poser une simple question toute bête. Mais pourquoi Untel réagit-il comme ça ? Qu'est-ce qui le motive ? Quel est son but dans la vie ? Et là, je carbure pour essayer de trouver une réponse. Les personnages principaux, en général, c'est tellement vitale pour l'intrigue, que j'ai la réponse rapidement. Mais les personnages secondaires ? Pas si simple d'avoir la réponse à ces questions basiques... 
  • Les pires de questions anodines, c'est celle qui sont sur les déroulements de l'intrigue, du style : Pour quelle raison cette péripétie de l'intrigue peut se passer ? Comment c'est possible ? Pourquoi personne ne pense à faire telle action ? La première réponse à toutes ces questions, c'est à la fois la plus rapide et la plus dangereuse : parce que c'est moi, l'auteur, et que je décide de tout. Dangereux. Pourquoi ? Parce que le fait qu'on ait pas de raisons logique pour expliquer cela veut dire que les lecteurs n'auront pas de raisons logique de penser comme nous. Tandis que si on réfléchit à des raisons logique (ou à la logique nécessaire pour raisonner ces enchainements), les actions et les enchainements n'auront plus le coté dérangeant de l'illogicité.
Et pour réfléchir à ces questions-là, il y a peu de recettes miracles. Pour ma part, j'ai plusieurs astuces.

La formulation

La première, la plus simple, c'est de formuler le problème. La formulation du problème, c'est déjà 50% de réussites. Et si vous avez des doutes, pensez simplement au nombre de fois où le simple fait de vous forcer à dire le symptôme vous a donnée la réponse (style qui m'arrive fréquement : Mais où ais-je mis mon sac/clefs/manteau... => C'est donc mon sac à main /clefs/manteau que je cherche partout, alors qu'il est bien rangé/sur moi...). C'est assez déconcertant, mais rapide. Et il n'y a besoin de personne pour vous aider.
La seconde, elle requiert l'aide d'une autre personne, justement, et elle intervient quand on a du mal à énoncer le problème clairement. Style : mon intrigue est bancale, j'y crois plus. L'important c'est de comprendre pourquoi, pour pouvoir adoucir la sensation et travailler à une solution. Cette personne doit être à votre écoute et à l'aide de questions précise, vous forcez à formuler et préciser votre ressenti. Pour ma part, ce qui fonctionne bien, ce sont les questions itératives. On va du plus général au plus précis. Et là, miracle, le problème ressort en gras, rouge et vert fluo.
Une variante de cette solution marche très bien avec Cocyclics, comme le principe de bêta peut justement aider à pointer un problème (notamment dans l'espace de travail des synopsis). A l'auteur de faire le reste du travail, ce n'est pas le travail d'une bêta.

L'objectif débloqué

Il est important après avoir une formulation claire du problème. Comme je le disais plus haut, je pense qu'un problème sur deux se résout au moment où on pose la question clairement, et qu'on identifie les impacts.
Les impacts de la solution, seront à mon sens, les limites qu'on donne au problème.
Par exemple, il faut que je trouve ce qui motive Bidule. Par contre, comme Bidule est un personnage secondaire, sa quête personnelle est simple à comprendre, et rapide à expliquer. Il faudra aussi  que je sois clair à quand est-ce que Bidule à le droit d'avancer sur son chemin personnel. Bidule ne changera pas le monde. Bidule n'a pas le droit d'avoir un tel rôle dans l'histoire. Bidule a un objectif assez proche d'un archétype, ou simplement d'un objectif "moderne" (du genre qu'on comprend facilement car c'est celui de la société dans lequel on vit) : du style s'enrichir, ou avoir une belle maison, ou se marier avec la belle princesse...
Ce sont des frontières qu'il est bon d'avoir définit précisément, pour ne pas se laisser envahir par d'autres intrigues, qui n'ont rien à faire dans notre petite histoire.

L'objectif, c'est aussi de savoir, quand cette réponse sera répondu (oui, il faut partir du principe qu'elle le sera), quel est la prochaine étape, et qu'est-ce qui s'oppose à la passer. Le cerveau humain n'aime pas la monotonie et la répétition. Il serait dommage d'abandonner une histoire, parce qu'on s'ennuie, à chercher des réponses qui ne viennent jamais ? Il est important d'avoir à l'esprit la grande trame de l'histoire, et la trame de nos progrès pour démêler le tas de noeuds.
Ce que j'appelle l'objectif débloquée, c'est ce vers quoi va tendre notre résolution de problème, c'est ce vers quoi on veut aller. C'est à la fois les limites et le futur de notre problème.

Être clair sur le panier de départ et les outils

Le panier de départ n'est pas vraiment une expression officielle, c'est la manière que j'ai d'appeler ce qu'est l'intrigue et toute l'histoire au moment où on a détecté le problème. L'état initial du problème, quoi, et les outils disponible.
Les outils, pour clarifier une intrigue, c'est la discussion, c'est les questionnaires (du genre fiche de personnages), les multiples tableurs, ou simplement son propre cerveau. Pour moi, comme j'expliquerais plus tard, c'est aussi l'écriture d'un synopsis.

La technique du coup de baguette magique

Maintenant, nous avons le départ, et l'arrivée. Nous  avons des outils, mais nous ne savons pas encore trop quel outil utilisé. C'est pas grave, on peut tester. Maintenant que l'on peut partir sur de bonnes bases, on ne risque plus grand choses. Tout ce que l'on peut perdre, c'est du temps. Sauf si l'on oublie l'un des deux principes précédents.

J'aime beaucoup la technique du coup de baguette magique, quand j'ai un état et que j'ai besoin de rejoindre un autre état. Je sais que je peux y arriver (j'ai les bons outils, et la liaison est possible). Juste j'ignore le chemin...
Je vais identifier les étapes intermédiaire. Et puis... les étapes entre les étapes intermédiaires : jusqu'à avoir une succession d'étape très simple à réaliser.

C'est une méthode que j'utilise dans tous les procédés scientifique, car le départ et le résultat ne risque pas de changer. Quand est-il pour une histoire, où les autres éléments peuvent être amené à changer et les outils sont plus... sont moins exacts ?
Je pense qu'on peut se faire une trousse à outils et apprendre à deviner les étapes intermédiaire, en tout cas, c'est ce que j'essaye de faire de mieux en mieux. Mais pour l'instant je n'ai pas encore la technique miracle, je ne sais pas encore déchiffrer quelle sera la forme ou le fond de la prochaine étape intermédiaire.

La technique bourrin 

(qui marche quoiqu'il arrive, avec l'écriture, mais qui peut prendre longtemps...)

J'ai présenté juste avant, la technique que je préférais utiliser pour tout problème se posant à moi. Je l'utilise notamment au travail, et elle se révèle solide et efficace. A condition, bien sûr de savoir repérer ces étapes intermédiaires.
Il y a une technique beaucoup plus efficace pour tout ce qui concerne l'écriture. La méthode bourrin.
Vous voulez savoir ce que c'est ? C'est simple, écrivez, la solution finira bien par se montrer...

Ecrivez la même scène de plusieurs manière, de plusieurs point de vue. Cela servira à sentir la voix des personnages, à vous soulager de la théorie, à mettre les mains dans le cambouis, à prendre le problème en main propre.
Ecrivez la vision de l'histoire du personnage dont vous avez du mal à discerner les motivations. Ecrivez son journal jour après jour, ou sa biographie, ou simplement comment il le raconte à sa femme, son copain, son chien, son chat, son Zagwaki, quoique cela soit.
Ses motivations vont sortir toutes seules.
Et si elles le font pas, réécrivez dans un autre style. Elles finiront par se montrer. Faut se montrer plus déterminer que les blocages, je pense que c'est ça, la clef de l'acharnement.

Ecrivez, si c'est des enchainements qui vous gênent, écrivez un synopsis, ou simplement une chronologie des faits. Ecrivez  ! Ecrivez !
Je n'en reviens jamais que c'est au  moment que je suis en train de rédiger un synopsis (parce que j'aime bien y voir plus clair dans mon histoire et qu'elle bouge souvent) que c'est à ce moment-là que le problème qui me dérangeait depuis deux semaines s'illumine d'un autre point de vue.

Faites des expériences. Ecrivez... La solution de votre problème se fera connaitre d'elle-même

mardi 11 décembre 2012

Pitchs des projets en cours

Bonjour, je parle de mes projets depuis un peu plus d'un mois. Mais savez-vous de quoi parlent ces projets ?
Peut-être pour certains, certains des lecteurs de ce blogs (sont pas nombreux, mais y'en a quelques uns) ou certains des projets (dont je parle très facilement)

Je vais les prendre dans l'ordre qu'il me vienne à l'esprit :

PREMIER JET TERMINES

Expériences trop réussies
Une jeune fille commence à distinguer le monde réel au travers de l'illusion que son père a placé sur elle. Alors que sa majorité arrive, elle doit prendre des décisions qui affecteront son avenir : études, relations, loisirs.
Peut-être pas le meilleur moment pour tomber amoureuse d'un inconnu ? 
 
La corporation du Dragon
Alors qu'une jeune étudiante passe sa thèse à la corporation du Dragon, la cérémonie finit mal. Au lieu de se retrouvée diplômée et employée à la compagnie, elle se retrouve insultée, sans emploi possible (la Corporation ayant le monopole de l'informagie) et sans le prestige du titre de Magicienne. 
Dès lors, elle sera obnibulée par Theirn Deschanels, le fondateur de la Corporation du Dragon, et aussi l'homme qui l'a rejeté d'une manière incorrecte. Et lui devient très vite obnibulée par la raison pour laquelle il l'a refusée.
Mais après tout, pourquoi ne pas s'attendre à vivre des destins merveilleux quand on crée un Golem, qu'on réveille la puissance des Dieux ?

Mort Sans Souvenirs
Anna passe un an de césure à New York, aux états-unis, chez sa correspondante. Là, elle enchaine des rencontres étonnantes avec les Wino Manors, un groupe de rock assez décalé. Puis un jeu de chat et souris avec un homme d'affaire au nom d'Alistair. Et ses rêves commencent à être de plus en plus précis.
Face à Ludwig, qui dort la journée, elle se retrouve à vouloir lui redonner le sourire, le prendre dans des bras maternels. Face à Lucas, elle n'a qu'une envie de faire un tour sur son dos comme une gamine... Et que dire alors de Riatsila qui la trouble et l'intrigue plus que de raison ?
Quand la Mort perd ses souvenirs, le monde peut reposer en paix, ses commandants veillent. Mais quand l'un deux a pris goût au pouvoir absolu, comment éviter au monde de sombrer dans le chaos ?

Je ne suis pas vraiment douée pour les pitch, mais j'espère qu'eux vous donneront envie d'en savoir un peu plus. Les premiers jets de chacun de ses trois romans sont écrits. MSS était le NaNoWriMo 2011. La Corporation du Dragon (CD) a été écrit en NaNoWriMo 2012. ETR a été écrit l'année 2011.

PROJET EN PAUSE

Les Enfants d'Ellinao
Quatre enfants sont reliés par une prophétie, mais qui en dit rien sur ce qu'il faut faire pour éviter la fin du monde. Bref, une histoire, avec prophétie, dragon(s), être-immortels (Des Ellines Supérieurs), histoire d'amour, loups Gardiens (cf extrait tag Enfants d'Ellinao), espionnages, combats, des méchants (les Démons), des Dieux qui veulent toujours se mêler (ou pas) des humains, des éléments (air, feu, eau, terre), de la magie, des intrigues politiques, des assassinats... 
Si vous trouvez quelque chose dans un roman (quelque soit le roman) et que vous ne le trouvez pas dans celui-ci, venez demander le remboursement. Il y a de tout !

Hell's App (l'appli de l'enfer)
Dans un futur sur-numérisé, les gens ne savent faire de moins en moins la différence entre le réel et l'irréel. Dans le monde numérique, tout est toujours mieux, plus fun, plus sympa, plus cool. Le monde à l'extérieur est devenu plus sombre et plus ennuyant. Plus dangereux aussi.
Pourtant, c'est depuis le monde numérique que des hommes sont tués à la suite. L'information reste confidentielle, pour ne pas perturber les foules. Une enfant-IA décide, pour s'amuser, de créer une application qui donnerait l'occasion aux utilisateurs du réseau d'endosser l'uniforme de l'enquêteur et d'enqueter sur les meurtres. Elle en recrée les conditions, et regarde les humains s'organiser.
Un groupe retient son attention, elle ignore encore qu'elle passera avec eux les meilleurs moment de sa vie...

Ces deux histoires ont des origines complètement différentes. EE est la toute première histoire que j'ai voulu un jour couché sur papier. Elle représente énormément de choses pour moi. Mais je suis aussi très critique, et j'estime,que pour l'instant, je n'ai pas la maitrise pour en donner un liant, un cadre suffisamment travaillé. Cela serait trop n'importe quoi si je ne fais pas attention. (si en lisant le post, vous n'en aviez pas l'impression, c'est que vous êtes très gentils ^^)
Pour l'autre projet, s'il est en pause, c'est à cause de gros problèmes internes, qui ne me semble pas si simple à éviter (autour de la fille-IA, Anaïs, notamment), je l'avais crée pour le concours Social Bug, et je ne le regrette pas, c'était une chouette expérience !

Voilà où en sont mes projets déjà développé. J'ai choisi volontairement de ne pas parler des projets encore dans ma petite tête, même s'ils se font une place de plus en plus grande autour d'eux. Ce sera surement l'objet d'un autre post, plus tard !
Merci d'avoir lu !

vendredi 7 décembre 2012

fiche de personnage - Vanoslias Ambreterre

D'après l'article du blog de Nathalie Lenoir, je vais faire une fiche personnages des certains des personnages principaux d'Expériences trop réussies (roman en phase de relecture/correction)

Source du questionnaire (de sa traduction en français, du moins) http://www.scenario-buzz.com/2012/11/26/construire-un-personnage-a-laide-dun-questionnaire/

Second personnage, et pas des moindres, Vanoslias Ambreterre (dit Lias)
  1. Que pense le personnage de son père? L’aime t-il ou le hait-il? Quelle influence son  père a t-il eue sur lui?
    Lias considère qu'il a un père adoptif, Matthieu et un père biologique, inconnu. Il hait son père biologique et ses sentiments à propos de Matthieu sont paradoxaux. Il l'aime et le respecte comme un père, mais il le hait aussi pour avoir tué sa sœur, Erola (la jumelle de Lias). En même temps, il lui est reconnaissant de lui avoir permit d'avoir un toit et d'offrir un meilleur logement à Estelle, sa mère.
    Lias n'aime pas les secrets dont s'entoure Matthieu, mais il sait aussi qu'il doit lui être immensément redevable.
  2. Que pense le personnage de sa mère? L’aime t-il ou la hait-il? Quelle influence -réelle ou imaginaire- sa mère a t-il eue sur lui?
  3. Lias aime Estelle, sa mère. Il veut lui cacher la vérité, à savoir que Matthieu (l'ange gardien, d'après Estelle) est responsable de la mort d'Erola. Il est assez protecteur, et veille à ce qu'elle ne manque de rien, en passant la voir assez souvent (une fois par semaine environ).
  4. Le personnage a t-il des frères et soeurs? Quelles sont leurs relations? Y a t-il des traits de caractère que le personnage méprise chez cette fratrie?
  5. Une sœur jumelle, Erola, qui est morte depuis sept ans. Il considère les autres enfants de la Citadelle (Ambreterre), comme lui, comme des frères (après tout, ils sont tous des Ambreterre).
    Principalement, en ce qui concerne Aryn et Rafaelo, ils sont les seuls à être un peu sur la même longueur d'onde. Lias ne peut pas rester dans la même pièce que Rafaelo sans avoir besoin de lui taper dessus (et de s'en prendre plein la tête, même s'il est l'ainé). Quand à Aryn, c'est un ami auquel il confie tout, sauf ce qu'il sait de plus important pour Aryn. Il ne lui dira jamais dans quelle condition est morte Erola, qui était la meilleure amie d'Aryn. Ce mensonge cimente leur relation d'une manière particulière
  6. A quel type de discipline le personnage a t-il été soumis enfant? Stricte ou coulante?
  7. Lias a été soumis, comme tous les enfants de la Citadelle, à une discipline très stricte. Beaucoup de personnes de leur entourage les considérait comme des machines, et non pas des enfants. Matthieu les considérait comme des soldats, des êtres humains qu'il devait endurcir pour les former correctement au maniement des armes, pour repousser les démons, et autres dangers.
  8. Le personnage a t-il été surprotégé enfant?
  9. Non, mais il s'estime chanceux, car son créateur est Matthieu, et que Matthieu considère les enfants de la Citadelle comme des êtres humains, et non des machines.
  10. Le personnage s’est-il senti chéri ou rejeté lorsqu’il était enfant?
  11. Un peu le même genre de réponse. Plus chéri que les autres enfants. Après tout, il n'était pas un humain comme les autres, il était une Expérience de la Citadelle. Il a somme toute, plus de chance que ceux qui l'entoure.
  12. Quelle était la situation économique de la famille du personnage?
  13. Sa mère est pauvre, et ne survit pratiquement que par ce qu'il arrive à lui fournir.
  14. Quel rapport le personnage a t-il avec la religion?
  15. Aucun, le personnage ne pense pas réellement avoir le choix de ce qu'il pense et de ce qu'il veut. Il accepte la religion de Matthieu un peu sans se poser des questions fondamentales dessus. Quand il montre trop ses sentiments face à la religion d'Ellinao, Matthieu est furieux contre lui. Depuis il se fait plus discret.
  16. Quelles sont ses convictions politiques?
  17. Anarchiste.
  18. Le personnage a t-il acquis un savoir pragmatique ou via de longues études? Est-il intelligent, intellectuel, un peu lent d’esprit?
  19. Il a plus un savoir pragmatique, même si son niveau théorique est plus élevé que la moyenne. Il a appris depuis tout petit à se battre et à manier les armes. Il a aussi peu à peu appris à apprivoiser son pouvoir naturel, même s'il a encore beaucoup de progrès à faire de ce coté là.
  20. Comment se considère t-il? Futé, intelligent? Est-il au contraire complexé par son manque d’éducation?
  21. Il n'a pas un manque d'éducation, et pour une machine, il se considère comme une machine intelligente. Il comprend la plupart de ce que raconte Matthieu, et n'est que peu perdu au niveau intellectuel.
  22. Comment son éducation -ou manque d’éducation- se reflète t’elle sur sa façon de parler: phrasé, accent, vocabulaire, prononciation?
  23. Il a un vocabulaire recherché, et utilise toujours le bon mot pour dire ce qu'il veut. Il réfléchit avant de parler, et ne parle pas très vite. Sa prononciation est vide d'accent, enfin, pour tous les habitants de Sarreson. (étant donné qu'ils ont tous le même)
  24. Aimait-il l’école? Ses professeurs? Ses camarades?
  25. Il n'a jamais eu l'occasion d'aller à l'école. Son seul vrai professeur a été Matthieu, dont j'ai déjà évoqué la relation complexe. Ses camarades sont les autres enfants de la Citadelle (évoqués dans les frères)
  26. Était-il impliqué dans la vie scolaire/estudiantine: clubs, activités sportives… ou était-il marginal?
  27. --
  28. Quel est son niveau d’études? Est-il diplômé?
  29. Il est docteur en biochimie. Autrement, il a un niveau normal de formation. (élevé, mais normal, étant donné ses vingts ans)
  30. Comment le personnage gagne t-il sa vie? Comment voit-il son métier? Qu’aime t-il et déteste t-il dans cette activité?
  31. Lias fait partie des enfants de la Citadelle. Il travaille donc en collaboration avec son créateur sur les sujets de recherche de ce dernier. Son domaine de pointe est la biochimie. Il peut synthétiser très "facilement" toute sorte de substances.
  32. Est-ce qu’il a voyagé? Où, quand et à quelle occasion?
  33. Oui, lors des missions pour apprendre à se battre, lorsque Matthieu l'y a emmené. D'ordinaire, ils font une expédition par mois. Cette dernière peut avoir quelques heures ou plusieurs jours de long.
  34. Que lui ont apporté ces voyages?
  35. D'avoir vu mourir sa soeur. De savoir résister dans un environnement hostile et de ne pas mourrir tout de suite. A comprendre comment sentir les Démons, et comment se battre efficacement contre eux.
  36. Quelle est la plus grande désillusion du personnage? Comment est son moral actuellement?
  37. Sa plus grande desillusion a été de comprendre que Matthieu tenait plus de l'égoiste forcené que de l'ange gardien, comme sa mère le croyait.
    Découvrir que Matthieu pouvait avoir de telles envies de secrets et de telles manières "sales" ont ternis ce qu'il idéalisait de ce père illusoire. Depuis, il respecte Matthieu cordialement, mais il n'y a plus l'enthousiasme qu'il avait enfant.
  38. Quels sont les grands évènements politiques, sociaux ou historiques qu’il a vécu et qui l’ont marqué?
  39. Il a vingt ans, il n'a pas vécu tellement de changement.
  40. Quelles sont les manières du personnage? Qui admire t-il? Qui déteste t-il?
  41. Il a des manières réservées. C'est à dire qu'il préfère garder les choses pour lui, plutôt que de le dire à tout un chacun. Il préfère n'avancer que ce dont il est sur, et une fois seulement qu'il a quelquechose à gagner de le dire. Il réfléchira à deux fois avant de s'aventurer dans une aventure étrange. Sauf, évidement, si c'est un ordre de Matthieu.
    Il aime et il déteste ceux que lui demande Matthieu. Il est son petit soldat, sa créature, et ne s'en offusque plus.
    Sinon, il aime sa mère, Aryn comme un frère, Matthieu comme un mentor. Et il déteste le gouvernement de Sarreson, ceux qui le considère comme un monstre à abattre, et Matthieu et toutes les cachotteries qu'il fait toujours. Et Rafaelo, mais c'est juste personnel. Il ne peut tout simplement pas voir sa tête.
  42. Quels sont ses idéaux en amitié et en amour?
  43. Il lit beaucoup de littérature d'Avant. Avec le matériel de la Citadelle, visionner des film et des séries est possible (C'est le seul endroit avec la maison de Matthieu où c'est possible).
    Sa définition de l'amitié, c'est celle véhiculé par plusieurs films hollywoodien. Comme celle de l'amour. En plus pour l'amour, il ne pense pas pouvoir trouver quelqu'un qui puisse le comprendre réellement, sans le prendre pour un animal à disséquer, ni pour un martien aux habitudes bizarre.
  44. Qu’attend t-il/elle d’un(e) partenaire amoureux/se? Est-il/elle à l’aise avec sa sexualité?
  45. Il n'attend rien d'un partenaire inexistant. Il faudrait déjà que cette personne accepte sa nature d'Expérience, et la relation particulière qu'il a avec Matthieu. En plus, cette personne devrait être quelqu'un qui soit capable de se défendre contre toute la palanquée d'ennemis qu'il lui sont rapporté par son lien avec Matthieu.
  46. S’investit-il dans des activités politiques/sociales/culturelles/caritatives?
  47. Non.
  48. Quels sont ses passions et hobbies?
  49. Il n'a pas tellement de passions, il n'a pas trop le temps pour cela. Il aime néanmoins les activités calme, et simplement se plonger dans l'imaginaire d'Avant, lors de l'ère du Numérique.
  50. A quoi ressemble son logement? Quels sont ses goûts en matière de décoration?
  51. Il dort dans un dortoir qu'il partage avec ses "frères" de la Citadelle, et n'a pas le droit de le customiser avec de la décoration (sans parler qu'avec sa constante confrontation avec Rafaelo, il n'aurait pas souvent des affaires en état).
  52. Quel est son look? S’en soucie t-il?
  53. Il s'en soucie, mais pas dans le même sens que les autres. Il essaye de passer pour un humain, et veut avoir une tête la plus normale. Et malgré qu'il soit la seule Expérience à pouvoir avoir réellement la tête qu'il veut, il fait attention à strictement exprimer le fruit des gènes qu'il est. Cela lui demande une attention soutenue, mais il a de l’endurance sur la question.
  54. Quel est l’entourage du personnage? Quelle est la dynamique de leurs relations?
  55. Un environnement de travail uniquement, et où la compétition est très importante.
  56. Quelle est la plus grosse faiblesse du personnage? Sa plus grande fierté? Le domaine qu’il maîtrise?
  57. La plus grande faiblesse du personnage est de croire qu'il vaut moins qu'un humain. A l'opposé, sa plus grande fierté est d'avoir certaines confidences de Matthieu et de d'avoir percé le mystère de Matthieu, à savoir qu'il n'est pas humain.
    Mis à part ça, il est le meilleur expert qu'il puisse exister en chimie et biochimie.
  58. Est-ce qu’il se raccroche à un évènement du passé? Est-il capable de pardonner?
  59. Oui, il est capable de pardonner et préfère regarder de l'avant et ne pas s'accrocher avec désespoir au passé.
  60. A t-il des enfants? Comment s’en sort-il avec leur éducation? Est-il satisfait en tant que parent? Ses enfants sont-ils épanouis?
  61. Pas d'enfant. Des petits frères seulement.
  62. Comment le personnage réagit-il au stress? Est-il sur la défensive? Passif? Agressif?
  63. Il a appris depuis son plus jeune âge à être dans des situations stressante. Il est alors agressif et à tendance à vouloir prendre la direction des évenements. Il ne supporte pas du tout l'attente et préfère agir pour ne pas s'inquiéter.
  64. Quelle est son hygiène de vie? Consomme t-il des substances nocives?
  65. Assez douteuse. Il n'a pas besoin de se procurer des substances nocive pour les consommer, il peut simplement les produire. Il est soumis à plusieurs drogues à plus ou moins grande dépendances.
  66. Est-il hypocrite? Revanchard? Méprisant?
  67. Il est honnête, même s'il évite de lancer les sujets qu'il ne trouve pas à son goût. Il n'a aucune sympathie pour la revanche et le mépris, même s'il évite tout simplement les êtres humains les plus crétins dans leur genre, et ne leur accorde pas la moindre attention. Comme en général, personne ne lui accorde de l'attention, à cause de sa nature d'Expérience, ce n'est pas vraiment du mépris.
  68. Relativise t-il ses erreurs? Comment vit-il l’échec?
  69. Mal. Il n'aime pas admettre qu'il puisse se tromper. Il tient cela de Matthieu qui ne peut tout simplement pas l'admettre.
  70. Aime t-il souffrir ou faire souffrir?
  71. Non,il n'aime pas souffrir. J'ai du mal à imaginer quelqu'un qui puisse aimer souffrir. Donc de manière générale, mes personnages n'aime pas souffrir.
    Quand à faire souffrir, c'est des fois utile pour l'intrigue... Mais en général, mes personnages ne prennent pas de plaisir particulier à faire souffrir les autres. Ce sont plutôt les événements et les incompréhensions qui les font bourreaux ou victimes.
  72. A t-il beaucoup d’imagination? Est-il rêveur? Soucieux? Nostalgique?
  73. Oui, il avait beaucoup d'imagination, mais il ne laisse pas souvent la bride lâchée à son imagination. Il est plutôt réaliste et assez peu rêveur. Il est aussi de tendance nostalgique.
  74. Est-il négatif face au changement? Suspicieux? Hostile? Effrayé? Enthousiaste?
  75. Le changement ne lui a jamais réellement apporté de bons évenements. Il est très suspicieux, voir hostile face au changement, mais pas effrayé. Il préfère que sa vie reste comme elle est, il y est habitué.
    Evidement, ce genre de réflexion changera quand il rencontre la jeune Ayleen...
  76. Que trouve t-il ridicule? Qu’aime t-il railler?
  77. Lias trouve l'hypocrisie ridicule. Mais il n'aime pas spécialement la railler. Il aime railler la bêtise humaine, autrement...
  78. Comment définir son sens de l’humour?
  79. Sarcastique. Je pense que c'est à cause de l'influence de Matthieu...
  80. Est-il capable d’autocritique? Est-il conscient de ses forces et faiblesses? Est-il capable d’autodérision?
  81. Il est très sévère avec lui-même, son autocritique n'est pas forcément objective. Il est conscient de sa principale faiblesse qui est de ne pas être un être humain aux yeux de beaucoup de monde. Au niveau de ses forces, il n'aime pas parader, ni les utiliser pour écraser les autres, mais il sait aussi qu'il peut se reposer sur un sens pratique assez important, et des instinct de guerriers.
    Il n'est pas vraiment capable d'autodérision.
  82. Que désire t-il le plus au monde? Quels efforts est-il prêt à faire pour l’obtenir? Quel est son besoin le plus vital? Qu’est-il prêt à sacrifier pour combler ce manque?
  83. Lias n'a pas de désir transcendant, c'est ce qu'il manque chez lui. C'est aussi ce qui inquiète Matthieu, qui aimerait que Lias s'intéresse un peu à autre chose qu'à la guerre et à la science. Il trouve que ce n'est pas vraiment équilibré.
    Mais comme Lias est préparé pour devenir immortel, Matthieu lui laisse tout simplement le temps pour avoir une autre passion.
    Mais ça ne plaira pas du tout à Matthieu que Lias décide de remettre tout en question après avoir rencontré Ayleen, la fille de Matthieu.
  84. A t-il des secrets? Quels sont-ils? Comment parvient-il à les cacher?
  85. Il a un secret particulièrement lourd, les circonstances de la mort de sa soeur jumelle. Personne ne sait, mise à part lui et Matthieu, évidement, qu'Erola a été tuée de sang froid par Matthieu.
    Personne ne sait non plus, Matthieu y compris, qu'il fait des efforts pour apprendre à survivre dans les enfers, et qu'il tient quelques minutes, avant de devoir prendre l'air oxygéné de ses bouteilles.
    De manière général, ceux qui le croise ignore qu'il sait tellement de choses de plus qu'eux sur la fondation  de Sarreson. A sa grande surprise, ce n'est pas à l'extérieur de la Citadelle que tous ses secrets sont entassés, mais simplement dans le bureau de Matthieu...
    Pour cacher ses secrets, il prend simplement le parti de ne jamais les mettre sur la table, et d'adopter le profil d'un gentil idiot qui ne comprend rien et qui ne prendra jamais d'initiative.
  86. Comment compte-il satisfaire ses ambitions? Que met t-il en oeuvre pour ça?
  87. Ses ambitions, au début de l'histoire, sont assez plate, et il n'a pas beaucoup de moyens mis en oeuvre pour les réaliser. Ils ne semblent pas prêt de se réaliser, alors. Mais quand il trouvera quelque chose qui le botte un peu plus pour se motiver, il peut devenir butté et mettre toutes ses ressources pour obtenir son but.
  88. Est-il pragmatique? Réfléchi? Responsable? Instinctif? Visionnaire? Passionné? Idéaliste?
  89. Il est pragmatique, et plutôt réfléchit. Il ne fait pas confiance à son instinct pour ce qu'il ne connait pas. Il y a peu de choses qui le passionnent réellement. Il ne croit pas assez en l'avenir pour être idéaliste.
  90. A quoi ressemble t-il physiquement? Comment se sent-il vis à vis de son corps, de son physique?
  91. Physiquement, il est beau, même s'il ne s'en rend pas compte, se considérant comme une expérience, et non comme un humain. Il ne cherche pas à plaire aux gens, ni à avoir leur sympathie par la manière dont il est physiquement. 
    De toute manière, il est assez indifférent à tout ce qui l'entoure.
  92. Quelle image de lui-même souhaite t-il véhiculer? Veut-il être visible ou invisible?
  93. Invisible, cela lui rapporte moins d'embrouille.
  94. Comment est la gestuelle du personnage? Vigoureuse? Molle? Contrôlée? Compulsive? Léthargique?
  95. Molle au départ, en situation normale. Totalement contrôlée quand il va aux Enfers, mais il laisse échappé qu'elle est simplement énergique.
  96. Comment définir sa voix, son phrasé?
  97. Basse, grave, lente. C'est un auditif assez manifeste, avec un coté kinestésique assez poussé de manière science-fictionnesque.
  98. Quelles sont ses principales expressions faciales? A t-il des tics?
  99. Non. Il veut rester le plus neutre possible et ne rien donner à ceux qui pourraient lui vouloir du mal.
Lias est l'un des personnages principaux, auquel, je l'avoue, je n'ai pas donné assez de profondeur dans le passé. J'espère que la refléxion autour de ce genre de questionnaire m'aidera et me donnera des pistes pour approfondir sa psychologie et à ne surtout pas en faire une Ayleen-garçon, ce qui serait dévastateur pour mon intrigue, basée en grande  partie sur la découverte du regard de l'autre.

Prochain épisode : Matthieu. Après pour les personnages secondaire, je ne répondrais pas à toutes les questions, je ferais simplement une biographie, plus comme je le sens.

Merci d'avoir lu !

mardi 4 décembre 2012

Outremonde 12 - Hors la loi

Ma lecture actuelle, sur mon kindle, est un webzine, que je ne connaissais pas.

 (Disponible gratuitement ici)
Le numéro 12 d'Outremonde est sur les hors-la-loi.

Première nouvelle : Outlaw,de Frédéric Czilinder, illustrée par Tony Patrick Szabo
Une claque à la fois au niveau du contenu avec ses hors la loi si hors du commun et de la surprise, que je n'oserais tout de même pas qualifié de chute (un peu trop tôt dans la nouvelle) ...
J'ai adoré l'originalité de cette nouvelle, moi qui ne lit jamais trop dans ce genre là (et je ne vais pas dire de quel genre il s'agit, vous n'avez qu'à lire !)

Seconde nouvelle : Non coupable, de Thomas Spok, illustrée par Clg
Je me suis demandé pendant la lecture le lien entre le petit paragraphe d'entête et l'histoire.
J'ai trouvé que c'était très original comme traitement, j'ai vraiment aimé cette histoire, même si elle n'est pas aussi clinquante que la première.
Je me rappelle avoir éteint ma liseuse avec une expression rêveuse, tout en réflechissant s'il était coupable ou non-coupable et ce que la fin impliquait sur toute l'histoire...

Troisième nouvelle : Les Sauvages, de Aurélie Wellenstein, illustrée par Run’s
J'ai été complètement sous le charme de cette nouvelle. A ne pas savoir tout du long si c'était réel ou fou. Si c'était des humains... Ou autre chose.
Une nouvelle qu'il faut lire à tout prix, le traitement de la façon de voir le monde est tellement à part...
Il faut la consommer doucement, et se laisser le temps de la digérer, surtout...

Quatrième nouvelle : L’innocence et la boue, de Marie Loresco, illustrée par Cyril Carau
J'aime beaucoup l'univers de MarquiseArtemise, comme elle est connue sur les grenouilles. J'avais eu l'occasion de suivre son challenge premier jet de roman dans cet univers.
Ce qui m'a le plus épatée, c'est qu'elle soit capable de nous balader dans un univers antique, sans que l'incompréhension des mots de bases (comme le nom des titre, ou des habits, ou de la vie de tous les jours) ne dérange. C'est comme si, au-delà des mots, on comprend, on saisit parfaitement de quoi elle veut parler.
J'ai vraiment été bluffée par la qualité d'écriture.

Cinquième nouvelle : Horizona Dream, de Richard Mesplède, illustrée par Annick De Clercq
Je n'ai pas accrochée des masses à cette nouvelle, j'ai eu l'impression de me faire un peu baladée, et je commençais à me douter des retournements de situations. Il faut dire que je considère d'un mauvais oeuil la façon de faire du type "ce n'était qu'un rêve". Mise à part ça, ce n'est pas plus mauvais qu'une autre, et les retournements était sympathique.

Sixième nouvelle : La ville nébuleuse, de Louisia, illustrée par Nathy
J'ai adoré, cette univers à la limite de l'onirique, de la SF et du policier. C'est explosif, c'est un peu à la mode ancienne, un concentré de ... de je ne sais pas trop quoi, d'ailleurs. Enfin, c'est très agréable à lire, et jusqu'au final j'ai été très agréablement surprise.

Dans ma liseuse, les autres Outremonde vont vite se retrouver. Je n'avais pas très envie de lire le dossier, donc je l'ai laissé de coté. J'hésite sur le suivant, mais je pense que cela sera sur les foret (le numéro 11).