mercredi 13 mars 2013

Un marquis pour l'an 2000 (One-shot) de Manon Montauran

Titre : Un marquis pour l'an 2000
Auteur :  Manon Montauran
Editeur : Romance Laska




Quatrième de couverture :
En cet été de 1999, toute la France attend avec une impatience teintée de superstition la venue de l’éclipse totale et de l’an 2000. Mais pas Charlotte. Généalogiste, cartésienne jusqu’au bout des ongles, elle espère seulement un contrat intéressant. Justement, une riche baronne l’a appelée en Bretagne pour retrouver la trace d’un de ses ancêtres. Hélas, Marie-Louise de Saint-Méléant s’avère bien vite aussi fantasque que sa requête. Comment savoir ce qu’est devenu un jeune marquis libertin ? Disparu en pleine Révolution sans adieu ni signe de fuite, aucun corps n’a jamais été retrouvé.
En tout cas, une chose est sûre, Charlotte ne s’attend pas à rencontrer l’objet de ses recherches en chair et en os. D’ailleurs, cela est-il seulement possible ? Il doit y avoir une autre explication. Entre les ruines d’un vieux château et les brumes de la campagne bretonne, Charlotte sera confrontée à une réalité qui dépasse tous ses rêves, qui l’emmènera au bout de sa raison… et de ses sentiments.

A lire absolument si on aime :
- Les histoires d'amour
- L'Histoire et la Révolution (et on peut apprécier, même si on aime pas !)
- Les contes de fées revisité (mais très légèrement)
- Le parlé du XVIII

A éviter si on cherche :
- Heu... De l'action et de l'aventure ?
- Des personnages adolescents

L'avis du critique :
J'ai jamais trop lu de "romance" pure, mais je me suis abonnée aux éditions Laska, parce que... Je trouve leur initiative très bien et que je voulais franchement les soutenir.
Alors j'ai ouvert ce livre en voulant découvrir ce que c'était la "romance contemporaine". Ca fait partie des mots qui font peur "romance". En plus, je n'avais aucune idée, franchement de ce que cela signifiait "contemporaine". J'ai ouvert ce livre en ayant un solide bagage en littérature de l'imaginaire, et cette lecture m'a apaisé et ne m'a pas trop dépaysé.
Qu'on se le dise, il y a des éléments fantastiques dedans. C'est ce qui en fait la richesse, d'ailleurs. J'ai été vraiment épatée par la maîtrise avec laquelle l'auteur nous place dans son monde, et comment elle nous emmène dans ce monde enchanté de châteaux ancien, de lettres cachetés et d'aristocrate un peu perdu dans le monde de la modernité.
Comme toute les gamines, un jour ou l'autre, j'ai rêvée de pouvoir être une princesse, et d'avoir un prince charmant, un vrai, qui parlerait bizarrement, parce qu'il viendrait d'un autre monde. Et je trouve que l'auteur a parfaitement sût vibrer sur ce même rêve.
Ouvrir ce livre, c'est un peu comme partir dans un rêve, c'est doux, c'est réaliste et complètement barge par moment. Il y a tellement de coté parfaitement travaillé qu'on ne peut qu'y croire. Je suis loin d'être une spécialiste de la langue et de la politique de la Révolution. Pourtant, tout me semble crédible, et j'aime à croire que l'auteur s'est renseignée et sait de quoi elle parle.
Mon coup de coeur va évidement aux descriptions de l'amour qu'à la narratrice pour les vieux châteaux.
Mon seul bémol ? La fin peut-être un peu trop longue... Trois explications pour la même chose, c'est beaucoup, mais au moins, on est sur d'avoir réellement compris.

Le petit plus du livre :


Plusieurs choses, par exemple, le fait que ce soit uniquement numérique, qui garanti, que même si la maison d'édition est basée loin, outr'Atlantique, on peut profiter de tous ses romans pour moins de 8 € par mois.
Le mode "abonnement" est un beau mode d'édition !
Ou sinon, Faustine, qu'à  mon grand regret, on ne voit pas trop dans l'histoire.
Et surtout, surtout, les dialogues entre Charlotte et son "marquis". Tout dans le vocabulaire et dans les tournures de l'époque, un délices.

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