Alors, la dernière fois que j'ai fait un point sur mes avancées sur mon blog c'était... l'année dernière ! Non, même avant, en septembre 2013...
Romans :
=> Expériences trop réussies : Quand une jeune fille découvre que son monde est différent de ce qu'elle imaginait. Que son histoire est aussi très différente de ses voisins, ou de ce qu'elle croyait...
La Chimère (T1) s'approche de la fin des corrections (corrections de fond à priori terminés. Je retouche la forme avec Antidote)
Les tomes suivants auront une grosse partie de corrections et je m'y attellerais quand la Chimère sera partie chez les éditeurs voir si l'herbe est plus verte ailleurs
=> Les enfants d'Ellinao : Quatre enfants/adolescents sont propulsés dans un monde en pleine guerre civile après avoir grandi sur Terre. Les catastrophes sont obligés de débarquer...
Toujours en pause devant la tonne de travail (je suis arbitrairement à la V5). Mais j'ai de plus en plus envie de le dépoussiérer.
=> Mort Sans Souvenirs : Une jeune femme, Anna, se découvre des souvenirs de vies antérieurs alors qu'elle vit la première année loin de ses parents, à New York. Là elle y rencontre deux personnalités très importantes, qui pourraient décidé de son futur, mais aussi de son passé.
Je suis toujours aussi fière de la première partie de cette histoire, mais la suite est juste à balancer et à reprendre. J'espère que cette année, j'aurais le courage de m'y remettre.
=> La Corporation du Dragon : Elsa termine sa thèse par une présentation en grande pompe, notamment devant le fondateur de l'informagie, qu'elle a toujours idolâtré. Malheureusement pour elle, il semble levé d'un très mauvais pieds et lui ferme "à tout jamais" les portes de son rêves, assurant que jamais, lui vivant, elle ne pourra travailler à la Corporation du Dragon. Mais heureusement, cette rencontre n'est pas la dernière fois qu'elle croise la route du taciturne Theirn Deschanels.
Plan de corrections écrits, yapluka. C'est ce qui reste à faire, corriger. Le premier jet est sympa, mais se focalise trop sur l'histoire d'Elsa, et pas assez sur ses soeurs (pourtant, elles sont aussi importantes qu'Elsa). Et du coup, il y a une grande partie à ajouter...
=> Le Retour : Dix ans après être parti sans un mot, Aoris (Aurélien) est forcé de revenir au grand jour. Ses enquêtes l'emmène à s'interroger en profondeur sur ce qui s'est passé dix ans plus tôt... Mais aucun de ses fantasmes ne le prépare à la nouvelle que sa femme et son amant se sont passés de lui, ensemble. Mais qui peut-il blâmer autre que lui-même ?
Toujours en cours d'écriture, et je suis toujours un peu partagée sur la fin (notamment ce qu'il advient des méchants et la forme du happily ever after). Mais j'aime trop les personnages et je compte bien le finir, dès que j'ai le temps devant moi pour faire le point sur l'intrigue...
Nouvelles :
=> La promesse du Crépuscule : Lilliane/Boris (si vous savez pas ce que ça veut dire, vous en faites pas, c'est juste un couple emblématique, apparaissant notamment dans Les Enfants d'Ellinao, qui a un certain pattern que je reprends souvent) en mode bas-fond/show-business.
En cours d'écriture (ou alors on considère que c'est une réécriture, vu que c'est à la base de la fanfiction que j'ai écrite sur les acteurs de Twilight, mais que j'ai repris dans un monde beaucoup plus sombre et moins bisounours. (démarré en atelier d'écriture, l'année dernière)
=> Al louarn : fantastique med-fan dans l'univers d'Ellinao. Avec une renarde, et du breton...
Je ne sais pas si un jour je parviendrais à écrire une version correcte de cette histoire. Pour l'instant, je dois en être à la quatrième version, et elle est à recommencer, comme elle ne me convainc pas... Je pense qu'avant d'en être vraiment contente je devrais faire beaucoup plus de recherche historique que ce que j'ai fait jusqu'à présent
=> Oiseau de malheur : Quand l'inattendu prend la forme d'une jeune métisse perdu dans le monde actuel, entre passé de sa mère, culture de son père et celle de son pays d'adoption. Le tout avec des métamorphes, sinon c'est pas drôle.
Elle est en cours (beaucoup de projet en cours, hein ^^) de restructuration. Parce que j'aime beaucoup l'idée, mais que la forme actuelle ne la met pas à son meilleur avantage. Mais elle reste en mode 2eme personne.
Fanfiction :
=> Serpentins (https://www.fanfiction.net/s/8475222/1/Serpentins) : fanfiction de longue haleine, qui me tient à coeur, dans l'univers d'Harry Potter. Et pour lequel j'ai pas écrit un chapitre depuis quasiment un an. Et qu'il faudrait que je m'y mette.
=> Les Ruines de l'Ancien Monde (https://www.fanfiction.net/s/10524691/1/RAM-1-L-Appel-des-Lames) : fanfiction dans l'univers d'Harry Potter, qui emprunte aussi pas mal à Tad Williams et à son Arcane des Epées. Quand elle sera fini, elle roxxera du tonnerre. D'ici là... heu... et bien... elle est en cours, comme un nombre incalculable de mes projets...
=> Malédiction de Swann (https://www.fanfiction.net/s/10169994/1/Mal%C3%A9diction-de-Swann) fanfiction dans l'univers de Twilight. La toute première que j'ai voulu écrire. Et que j'ai à moitié abandonné. Mais à moitié seulement, hein ^^
(il y en a d'autres, mais j'ai pas envie de les considérer comme des fic en projets en ce moment... Soit parce qu'elles sont finis, soit parce que je veux pas m'y mettre maintenant. Et je peux pas me mettre à détailler toutes mes fanfics, il n'y aurait pas de fin...)
Autres projets :
=> Banques Asrian : Trop graphique pour une nouvelle, je vais tenter de le faire passer en mode scénario et tenter de voir comment ça fonctionne pour lui. Mais c'est dans un objectif lointain que je n'ai pas plus creusé pour l'instant.
=> My father : c'est en anglais, déjà. C'est un peu dans le même genre, j'essaye d'autre support. Celui-ci est plus de l'essai "bénévole" étant donné que je ne pourrais jamais récupérer de droits dessus, mais le challenge me plait et permet que je bosse mon anglais.
En gros, le but c'est de faire une histoire par dialogue (plateforme Episode, par pocketgems) avec des informations scenique. (et en anglais, vu qu'il n'y a pas de lectorat francophone. Pas de lectorat pour quoi que ce soit d'autre que de l'anglais, d'ailleurs)...
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vendredi 27 février 2015
jeudi 19 février 2015
De la complexité de l'original -- coté éditorial ou pas
Bon, je n'ai pas été très active sur ce blog depuis plusieurs mois. Ceux qui me connaissent savent au moins l'une des multiples raisons, toutes surtout personnelles.
Je voulais parler aujourd'hui de l'utilité d'être original quand on envoie un texte qui va se faire selectionner. C'est un trait générique, mais le fait d'avoir lu une liste ce matin (les histoires à ne pas écrire, parce que déjà trop vue et trop surfaites), m'a rappelé une histoire ancienne de chocolat et de gâteau. (spéciale dédicace à ceux qui reconnaîtront ^^)
Je ne vais pas en refaire un remake, ni répéter les histoires que je ne veux pas lire, parce que ce serait faux. La preuve, c'est que je passe plus d'une heure par jour à lire sur les plateformes d'échange "gratuit" que ce soit de la fanfiction, ou sur ma nouvelle trouvaille, Wattpad.
Je ne suis donc pas fatigué de lire des horreurs où l'orthographe française est malmené par des gamines de treize ans (et des fois des hommes et des femmes beaucoup moins jeunes).
Je ne suis pas fatigué de lire des histoires "naïve", ni remplie de cliché.
Je ne sais pas pourquoi je continue de lire, en poussant des soupirs devant les "j'été chez mes parents à dormirent." Honnêtement, je ne sais pas. Mais il y a quelque chose qui m'accroche dans ces histoires. Une sorte de prise au tripes.
Je sais en générale comment ça va finir. C'est facile. Mais c'est pas ça qui est important.
Ce qui est important, pour moi, c'est qu'il y a du ressenti dans ce que je lis, c'est pas du recraché. Il y a quelqu'un qui a été passionné, qui a vécu son histoire comme il pouvait. Qu'elle a été écrite avec des tripes.
Mais ce que j'autorise en temps que lectrice, je ne me l'autorise pas, ni en temps qu'auteur, ni en temps qu'"éditrice" (ça me fait vraiment bizarre d'écrire ce mot associé à moi).
Un texte qui me touche juste parce qu'il est vrai ne sera pas retenu pour un appel à texte. Pas s'il ne fait que ça.
Parce que ça veut dire qu'il y a trop de travail derrière. Ca veut dire qu'il a toutes les chances aussi de perdre cette innocence avec les montagnes de travail qui attendent.
A l'inverse, un texte dont la prose ne m'a pas touché plus que ça, mais qu'à la fin, je suis restée interloquée, genre WTF ? Là, oui, il y aura une opportunité. Parce que j'ai été surprise, parce que je ne m'y attendais pas, mais que ça répondait parfaitement à la demande de l'AT.
(Non, je ne pense pas à un petit texte qui s'est rajouté à la fin de l'AT Eclosion, pour Transition, j'y pense pas du tout, pas du tout, du tout...)
Maintenant, après le recul que j'ai, et ma maigre expérience (2 AT où j'ai eu droit de vie ou de mort sur les textes, pour chez nous, c'est pas immense), je crois que le plus important, dans l'histoire pour répondre à un AT, c'est de ne pas oublier de se démarquer des autres.
Répondre au sujet tout simplement, c'est pas assez. Surtout si le thème c'est "éclosion". Raconter l'histoire d'une bêbête qui éclot, c'est mignon, mais, pensez au nombre de texte qu'on reçoit. On en a recu 25 pour cet AT. Vous voulez vraiment savoir le nombre qui racontait juste l'éclosion d'une petite (ou grosse) bêbête ?
A vue de nez, la moitié.
Et ceux que j'en ai retenu ? Celui du WTF. Les autres, j'ai oublié, mélangé toutes les bêtes ensemble, les fées, les dragons, les humains qui naissent...
Pourtant, tous ces textes, j'ai pu les apprécier. J'ai pu même les aimer et vraiment être à fond dedans. Enfin, j'aurais pu si je les avais lu sur Wattpad.
Mais j'avais un filtre enclenché.
Pour ceux qui me connaissent, j'ai écrit plus de romans achevés que de nouvelles. J'ai du mal avec le format court, et avec la réécriture. Et avec la réécriture de textes courts... J'aime la complexité, et j'aime compliquer les intrigues et les niveaux qui s'emmêlent. J'aimerais jouer avec mon lecteur, jusqu'à ce qu'il ne sache plus ou donner de la tête.
J'ai participé à seulement deux appels à textes, dont un concours public. J'aime profondement les deux nouvelles que j'ai écrites pour ces occasions. Et j'essaye souvent de comprendre si c'est juste que je ne suis pas assez mature pour l'écriture qui a fait qu'elle n'ont pas été sélectionné ou si c'est la faute à pas de chance.
J'aime pas penser à la faute à pas de chance. Parce que ce n'est pas quelque chose sur lequel je peux influer. Tandis que si je parviens à comprendre ce qui ne va pas dans ma narration, je peux l'améliorer...
Etre à la fois du coté auteur et éditeur en même temps est un exercice fascinant, je trouve. J'essaye toujours de comparer mes textes à ceux qu'on élimine d'un seul regard, ou ceux pour lequel on hésite plus longuement. Mais je crois au fond de moi que je sais très bien que l'un comme l'autre était de ceux qui ont été mis de coté tout de suite. Hors-sujet, trop compliqué et incompréhensible.
C'est un équilibre compliqué de ne pas faire la même chose que tout le monde, mais de ne pas partir complètement en live non plus.
Au final, on en revient à cette histoire de chocolat. (et là, je vais clairement expliquer pour que tout le monde puisse suivre). C'est toujours une histoire de dosage.
Un gâteau au chocolat, on peut y mettre des poires ou des amandes. Mais appelle-t-on toujours ça un gâteau aux chocolat s'il y a tant de choses qu'on ne distingue plus le chocolat dessous ?
D'un autre coté, le chocolat, c'est ce que tout le monde va mettre, c'est ce qui est requis par l'AT, mais c'est aussi les poncifs du genre, les clichés.
On veut un gâteau au chocolat. C'est ce qui est demandé par l'AT.
Les trois quartiers de pommes ou de poires, c'est de l'originalité, qui reste dans le thème. L'idée du soufflé au lieu du fondant habituel, c'est une autre forme d'originalité. (après, c'est pour continuer la métaphore gourmande, parce que je sais pas du tout ce que donnerait un soufflé au chocolat).
Mais si on se retrouve avec une tarte au pomme, avec quasiment pas de chocolat, on ne répond plus aux consignes.
Si on se retrouve avec un une tranche de rôti recouverte d'une sauce au chocolat amère, comme ils aiment, notamment au Mexique, on n'est plus non plus dans le "gâteau" au chocolat. Mais ce sera très original.
La tarte aux pommes, c'est ceux qui sont hors-thème. Mais elle peut être délicieuse, hein !
Le roti, c'est ceux qui sont hors ligne éditorial. Eux, ils sont moins aimé... tout de suite, parce que ça donne l'impression qu'ils ne cherchent pas à savoir ce qu'on attend. Ou qu'ils n'ont pas de jugeote.
(Comme envoyer des textes érotiques pour une collection tout public, y compris petite enfance... Désolé, ça passe pas)
Et après ils restent tous les autres.
Les cinquantes fondant au chocolat, le soufflé, les gâteaux plus étranges, et des fois, il faut le reconnaître, raté.
On ne sélectionne pas dix fois un fondant. On va selectionner le meilleur, celui qui est presque pas un fondant. Celui qui a des épices pour relever le gout, où une forme particulière (comme des triskels ? Okay, j'arrête les private joke)
Alors, si vous devez faire un gateau au chocolat, vous précipitez pas sur la première idée qui vous vient. Surtout pour un concours où on sélectionnera le meilleur.
Bref, sur ce mot de la faim, je vais chercher à manger...
Parce que ça creuse d'écrire des articles qui parlent de gâteau à longueur de temps...
(et je vous promets d'être un peu plus présente sur mon blog, sisisi, c'est pas une parole en l'air, j'ai des milliers de chroniques en retard...)
Je voulais parler aujourd'hui de l'utilité d'être original quand on envoie un texte qui va se faire selectionner. C'est un trait générique, mais le fait d'avoir lu une liste ce matin (les histoires à ne pas écrire, parce que déjà trop vue et trop surfaites), m'a rappelé une histoire ancienne de chocolat et de gâteau. (spéciale dédicace à ceux qui reconnaîtront ^^)
Je ne vais pas en refaire un remake, ni répéter les histoires que je ne veux pas lire, parce que ce serait faux. La preuve, c'est que je passe plus d'une heure par jour à lire sur les plateformes d'échange "gratuit" que ce soit de la fanfiction, ou sur ma nouvelle trouvaille, Wattpad.
Je ne suis donc pas fatigué de lire des horreurs où l'orthographe française est malmené par des gamines de treize ans (et des fois des hommes et des femmes beaucoup moins jeunes).
Je ne suis pas fatigué de lire des histoires "naïve", ni remplie de cliché.
Je ne sais pas pourquoi je continue de lire, en poussant des soupirs devant les "j'été chez mes parents à dormirent." Honnêtement, je ne sais pas. Mais il y a quelque chose qui m'accroche dans ces histoires. Une sorte de prise au tripes.
Je sais en générale comment ça va finir. C'est facile. Mais c'est pas ça qui est important.
Ce qui est important, pour moi, c'est qu'il y a du ressenti dans ce que je lis, c'est pas du recraché. Il y a quelqu'un qui a été passionné, qui a vécu son histoire comme il pouvait. Qu'elle a été écrite avec des tripes.
Mais ce que j'autorise en temps que lectrice, je ne me l'autorise pas, ni en temps qu'auteur, ni en temps qu'"éditrice" (ça me fait vraiment bizarre d'écrire ce mot associé à moi).
Un texte qui me touche juste parce qu'il est vrai ne sera pas retenu pour un appel à texte. Pas s'il ne fait que ça.
Parce que ça veut dire qu'il y a trop de travail derrière. Ca veut dire qu'il a toutes les chances aussi de perdre cette innocence avec les montagnes de travail qui attendent.
A l'inverse, un texte dont la prose ne m'a pas touché plus que ça, mais qu'à la fin, je suis restée interloquée, genre WTF ? Là, oui, il y aura une opportunité. Parce que j'ai été surprise, parce que je ne m'y attendais pas, mais que ça répondait parfaitement à la demande de l'AT.
(Non, je ne pense pas à un petit texte qui s'est rajouté à la fin de l'AT Eclosion, pour Transition, j'y pense pas du tout, pas du tout, du tout...)
Maintenant, après le recul que j'ai, et ma maigre expérience (2 AT où j'ai eu droit de vie ou de mort sur les textes, pour chez nous, c'est pas immense), je crois que le plus important, dans l'histoire pour répondre à un AT, c'est de ne pas oublier de se démarquer des autres.
Répondre au sujet tout simplement, c'est pas assez. Surtout si le thème c'est "éclosion". Raconter l'histoire d'une bêbête qui éclot, c'est mignon, mais, pensez au nombre de texte qu'on reçoit. On en a recu 25 pour cet AT. Vous voulez vraiment savoir le nombre qui racontait juste l'éclosion d'une petite (ou grosse) bêbête ?
A vue de nez, la moitié.
Et ceux que j'en ai retenu ? Celui du WTF. Les autres, j'ai oublié, mélangé toutes les bêtes ensemble, les fées, les dragons, les humains qui naissent...
Pourtant, tous ces textes, j'ai pu les apprécier. J'ai pu même les aimer et vraiment être à fond dedans. Enfin, j'aurais pu si je les avais lu sur Wattpad.
Mais j'avais un filtre enclenché.
Pour ceux qui me connaissent, j'ai écrit plus de romans achevés que de nouvelles. J'ai du mal avec le format court, et avec la réécriture. Et avec la réécriture de textes courts... J'aime la complexité, et j'aime compliquer les intrigues et les niveaux qui s'emmêlent. J'aimerais jouer avec mon lecteur, jusqu'à ce qu'il ne sache plus ou donner de la tête.
J'ai participé à seulement deux appels à textes, dont un concours public. J'aime profondement les deux nouvelles que j'ai écrites pour ces occasions. Et j'essaye souvent de comprendre si c'est juste que je ne suis pas assez mature pour l'écriture qui a fait qu'elle n'ont pas été sélectionné ou si c'est la faute à pas de chance.
J'aime pas penser à la faute à pas de chance. Parce que ce n'est pas quelque chose sur lequel je peux influer. Tandis que si je parviens à comprendre ce qui ne va pas dans ma narration, je peux l'améliorer...
Etre à la fois du coté auteur et éditeur en même temps est un exercice fascinant, je trouve. J'essaye toujours de comparer mes textes à ceux qu'on élimine d'un seul regard, ou ceux pour lequel on hésite plus longuement. Mais je crois au fond de moi que je sais très bien que l'un comme l'autre était de ceux qui ont été mis de coté tout de suite. Hors-sujet, trop compliqué et incompréhensible.
C'est un équilibre compliqué de ne pas faire la même chose que tout le monde, mais de ne pas partir complètement en live non plus.
Au final, on en revient à cette histoire de chocolat. (et là, je vais clairement expliquer pour que tout le monde puisse suivre). C'est toujours une histoire de dosage.
Un gâteau au chocolat, on peut y mettre des poires ou des amandes. Mais appelle-t-on toujours ça un gâteau aux chocolat s'il y a tant de choses qu'on ne distingue plus le chocolat dessous ?
D'un autre coté, le chocolat, c'est ce que tout le monde va mettre, c'est ce qui est requis par l'AT, mais c'est aussi les poncifs du genre, les clichés.
On veut un gâteau au chocolat. C'est ce qui est demandé par l'AT.
Les trois quartiers de pommes ou de poires, c'est de l'originalité, qui reste dans le thème. L'idée du soufflé au lieu du fondant habituel, c'est une autre forme d'originalité. (après, c'est pour continuer la métaphore gourmande, parce que je sais pas du tout ce que donnerait un soufflé au chocolat).
Mais si on se retrouve avec une tarte au pomme, avec quasiment pas de chocolat, on ne répond plus aux consignes.
Si on se retrouve avec un une tranche de rôti recouverte d'une sauce au chocolat amère, comme ils aiment, notamment au Mexique, on n'est plus non plus dans le "gâteau" au chocolat. Mais ce sera très original.
La tarte aux pommes, c'est ceux qui sont hors-thème. Mais elle peut être délicieuse, hein !
Le roti, c'est ceux qui sont hors ligne éditorial. Eux, ils sont moins aimé... tout de suite, parce que ça donne l'impression qu'ils ne cherchent pas à savoir ce qu'on attend. Ou qu'ils n'ont pas de jugeote.
(Comme envoyer des textes érotiques pour une collection tout public, y compris petite enfance... Désolé, ça passe pas)
Et après ils restent tous les autres.
Les cinquantes fondant au chocolat, le soufflé, les gâteaux plus étranges, et des fois, il faut le reconnaître, raté.
On ne sélectionne pas dix fois un fondant. On va selectionner le meilleur, celui qui est presque pas un fondant. Celui qui a des épices pour relever le gout, où une forme particulière (comme des triskels ? Okay, j'arrête les private joke)
Alors, si vous devez faire un gateau au chocolat, vous précipitez pas sur la première idée qui vous vient. Surtout pour un concours où on sélectionnera le meilleur.
Bref, sur ce mot de la faim, je vais chercher à manger...
Parce que ça creuse d'écrire des articles qui parlent de gâteau à longueur de temps...
(et je vous promets d'être un peu plus présente sur mon blog, sisisi, c'est pas une parole en l'air, j'ai des milliers de chroniques en retard...)
mardi 4 février 2014
Travail d'une nouvelle - (maturité fevrier 2014)
Je suis une auteur assez jeune dans l'écriture des nouvelles.
J'ai beaucoup d'idées, mais je ne sais pas comment je veux réellement les exprimer, alors, ça me prends du temps, et des essais. Beaucoup d'énergie, mais ça, de l'énergie, j'en ai souvent à revendre.
Et puis un jour, des choses se sont débloquées. J'ai commencé à participer à des ateliers d'écritures (notamment à la Convention Cocyclics). J'ai fini aussi par comprendre, à force de me lancer dans des romans et de commencer des réécritures, qu'en fait, ce que je pensais être des nouvelles avant n'en était pas.
Non pas parce que je n'arrivais jamais à les travailler (quoique ça aurait du me mettre la puce à l'oreille) mais parce que je racontais un roman dedans.
Quand j'écris, je suis pressée, je veux avancer. Quand je réécris, je prends mon temps, j'installe l'atmosphère, l'ambiance, la sous-intrigue, la sous-intrigue de l'intrigue secondaire, bref, je profite.
Et accessoirement, mon premier jet fait en général le quart du jet réécrit.
Ce qui signifie en fait que je n'écris pas vraiment le premier jet, je le vois plus comme une succession de scènes clefs. Mais sans liant, ni forcément de logique.
Quand je réécris, je veux que tout soit beau, bien écrit, et tende de toute son âme vers la fin (dont je n'ai pas forcément conscience lors de l'écriture).
Les nouvelles, ça permet de faire des cycles beaucoup plus rapproché, mais avec une limite. Et ça, je ne l'ai découvert que récemment.
Le fait d'avoir une limite de taille, ça change beaucoup de choses.
J'aime les mondes complexes et les intrigues encore plus épineuses. (même si j'ai souvent du mal à en faire réellement compliquée). J'aime jouer avec les présemptions du lecteur, j'aime rebrousser les clichés dans le mauvais sens du poils. J'aime beaucoup tout mélanger dans un récit, surtout ce à quoi on ne s'attend pas.
Bref, si dans un roman cosmopolite, on peut s'attendre à ce qu'un gamin scientifique et barjo soit le frère d'une guerrière fanatique, que leurs deux quêtes soient en fait des miroirs l'une de l'autre, dans une nouvelle, on passerait plus de temps à expliquer pourquoi, comment on en est arrivé là.
Parce qu'on est limité.
Écrire une nouvelle, c'est trouver la forme la plus juste, où, grâce à quelques sous-entendu, quelques situations, on peut faire visiter au lecteur un monde étrange, étonnant. Pour moi, ça veut dire aussi jouer beaucoup plus serré avec les clichés, ne pas s'appesantir, rester libre des carcans.
J'aime beaucoup lire des nouvelles, et pendant longtemps, j'ai cru que c'était parce que je ne savais pas en écrire. Je crois que c'est plus compliqué que ça. J'aime les nouvelles parce qu'elles ne font que suggérer, quand j'ai tendance à vouloir entrer dans les détails (moi, les détails ? Un comble !). Et du coup, je perds ce coté délicats, et ça devient lourd, trop peu, trop long.
Pour la première fois, j'ai l'impression d'avoir réellement travaillé une nouvelle, pour un appel à texte (début janvier, ça date un peu, mais...). C'est aussi amusant que je n'ai jamais été capable d'écrire aussi vite, alors que je l'ai réécrit intégralement trois fois.
Mais j'ai beaucoup appris. J'avais un coach (merci Takysis <3 ) qui me disait "trop long" ou "ce passage-là, c'est bien, tu devrais mettre plus en avant ce coté là du texte". J'ai réfléchit sur le texte, puis, longtemps après que le texte soit envoyé, j'ai réfléchit de manière générale.
J'avais l'impression que c'était vraiment différent des autres fois où j'ai travaillé un texte.
Pourquoi ? Parce que j'avais osé réellement reprendre le fond de la nouvelle, la liste des scènes, que je croyais obligatoire pour comprendre l'histoire. J'ai accepté de changer l'histoire, pour la rendre meilleure (enfin, j'espère). Parce que, poussée par le temps qui filait (et la deadline qui se rapprochait), je ne me suis pas horrifiée à l'idée d'abandonner un personnage pour en prendre un autre plus archétypé. J'ai accepté de laisser tomber tout détail ne servant pas l'intrigue. J'ai libérer cette nouvelle du carcan dans lequel j'essayais de l'inscrire.
Un mois plus tard, j'évite de réfléchir trop à cette petite nouvelle. Je pense que je suis un peu hors-sujet, mais pour moi, c'est réellement un apprentissage, plus qu'autre chose. Par contre, je m'estime être capable d'apprendre très vite. Alors j'ai commencé une nouvelle. Toute neuve. Sans contexte lourd d'un roman, dans sa première version (non terminée), elle s'est installée, elle-même, son carcan de contexte.
Puis je me suis étonnée de n'arriver à la rencontre que je voulais raconter qu'une fois les 3kmots dépassés.
Et là, j'ai compris que l'intro de la nouvelle, c'est ce qui faisait office de décor (et j'y avais raconté la vie de l'héroine avant, les conditions de la rencontre...). Ce qui est parfait pour moi, auteur, mais totalement inutile pour le lecteur (voir, mauvais).
(certains d'entre vous peuvent me dire "je te l'avais bien dit, nananananère", je m'en moque, j'ai souvent besoin par moi-même de comprendre en plongeant les mains dedans, mais aussi j'ai besoin de lire les explications des autres, mais chuuuut...)
Après quelques hésitations, j'ai enfin trouvé comment démarrer correctement cette histoire, comment placer le contexte sans que cela deviennent trop lourd. Bon, ça ralentit considérablement mon rythme d'écriture, de faire cinq version de la même scène en râlant qu'il y a un quelque chose que je ne comprend pas, qui ne va dans aucune des versions. Mais en même temps, si c'est pour avoir une sixième version qui me redonne confiance, je dirais pourquoi pas, non ?
Je ne doute pas que si je suis mes résolutions : à savoir, écrire une nouvelle travaillée par mois, je devrais faire un autre point d'ici l'année prochaine où je trouve cette approche assez grossière et assez lourdaingue.
Mais jusque là, c'est un témoignage de ce que je pense clairement. C'est la manière dont je vois mon écriture, pour des nouvelles.
J'ai beaucoup d'idées, mais je ne sais pas comment je veux réellement les exprimer, alors, ça me prends du temps, et des essais. Beaucoup d'énergie, mais ça, de l'énergie, j'en ai souvent à revendre.
Et puis un jour, des choses se sont débloquées. J'ai commencé à participer à des ateliers d'écritures (notamment à la Convention Cocyclics). J'ai fini aussi par comprendre, à force de me lancer dans des romans et de commencer des réécritures, qu'en fait, ce que je pensais être des nouvelles avant n'en était pas.
Non pas parce que je n'arrivais jamais à les travailler (quoique ça aurait du me mettre la puce à l'oreille) mais parce que je racontais un roman dedans.
Quand j'écris, je suis pressée, je veux avancer. Quand je réécris, je prends mon temps, j'installe l'atmosphère, l'ambiance, la sous-intrigue, la sous-intrigue de l'intrigue secondaire, bref, je profite.
Et accessoirement, mon premier jet fait en général le quart du jet réécrit.
Ce qui signifie en fait que je n'écris pas vraiment le premier jet, je le vois plus comme une succession de scènes clefs. Mais sans liant, ni forcément de logique.
Quand je réécris, je veux que tout soit beau, bien écrit, et tende de toute son âme vers la fin (dont je n'ai pas forcément conscience lors de l'écriture).
Les nouvelles, ça permet de faire des cycles beaucoup plus rapproché, mais avec une limite. Et ça, je ne l'ai découvert que récemment.
Le fait d'avoir une limite de taille, ça change beaucoup de choses.
J'aime les mondes complexes et les intrigues encore plus épineuses. (même si j'ai souvent du mal à en faire réellement compliquée). J'aime jouer avec les présemptions du lecteur, j'aime rebrousser les clichés dans le mauvais sens du poils. J'aime beaucoup tout mélanger dans un récit, surtout ce à quoi on ne s'attend pas.
Bref, si dans un roman cosmopolite, on peut s'attendre à ce qu'un gamin scientifique et barjo soit le frère d'une guerrière fanatique, que leurs deux quêtes soient en fait des miroirs l'une de l'autre, dans une nouvelle, on passerait plus de temps à expliquer pourquoi, comment on en est arrivé là.
Parce qu'on est limité.
Écrire une nouvelle, c'est trouver la forme la plus juste, où, grâce à quelques sous-entendu, quelques situations, on peut faire visiter au lecteur un monde étrange, étonnant. Pour moi, ça veut dire aussi jouer beaucoup plus serré avec les clichés, ne pas s'appesantir, rester libre des carcans.
J'aime beaucoup lire des nouvelles, et pendant longtemps, j'ai cru que c'était parce que je ne savais pas en écrire. Je crois que c'est plus compliqué que ça. J'aime les nouvelles parce qu'elles ne font que suggérer, quand j'ai tendance à vouloir entrer dans les détails (moi, les détails ? Un comble !). Et du coup, je perds ce coté délicats, et ça devient lourd, trop peu, trop long.
Pour la première fois, j'ai l'impression d'avoir réellement travaillé une nouvelle, pour un appel à texte (début janvier, ça date un peu, mais...). C'est aussi amusant que je n'ai jamais été capable d'écrire aussi vite, alors que je l'ai réécrit intégralement trois fois.
Mais j'ai beaucoup appris. J'avais un coach (merci Takysis <3 ) qui me disait "trop long" ou "ce passage-là, c'est bien, tu devrais mettre plus en avant ce coté là du texte". J'ai réfléchit sur le texte, puis, longtemps après que le texte soit envoyé, j'ai réfléchit de manière générale.
J'avais l'impression que c'était vraiment différent des autres fois où j'ai travaillé un texte.
Pourquoi ? Parce que j'avais osé réellement reprendre le fond de la nouvelle, la liste des scènes, que je croyais obligatoire pour comprendre l'histoire. J'ai accepté de changer l'histoire, pour la rendre meilleure (enfin, j'espère). Parce que, poussée par le temps qui filait (et la deadline qui se rapprochait), je ne me suis pas horrifiée à l'idée d'abandonner un personnage pour en prendre un autre plus archétypé. J'ai accepté de laisser tomber tout détail ne servant pas l'intrigue. J'ai libérer cette nouvelle du carcan dans lequel j'essayais de l'inscrire.
Un mois plus tard, j'évite de réfléchir trop à cette petite nouvelle. Je pense que je suis un peu hors-sujet, mais pour moi, c'est réellement un apprentissage, plus qu'autre chose. Par contre, je m'estime être capable d'apprendre très vite. Alors j'ai commencé une nouvelle. Toute neuve. Sans contexte lourd d'un roman, dans sa première version (non terminée), elle s'est installée, elle-même, son carcan de contexte.
Puis je me suis étonnée de n'arriver à la rencontre que je voulais raconter qu'une fois les 3kmots dépassés.
Et là, j'ai compris que l'intro de la nouvelle, c'est ce qui faisait office de décor (et j'y avais raconté la vie de l'héroine avant, les conditions de la rencontre...). Ce qui est parfait pour moi, auteur, mais totalement inutile pour le lecteur (voir, mauvais).
(certains d'entre vous peuvent me dire "je te l'avais bien dit, nananananère", je m'en moque, j'ai souvent besoin par moi-même de comprendre en plongeant les mains dedans, mais aussi j'ai besoin de lire les explications des autres, mais chuuuut...)
Après quelques hésitations, j'ai enfin trouvé comment démarrer correctement cette histoire, comment placer le contexte sans que cela deviennent trop lourd. Bon, ça ralentit considérablement mon rythme d'écriture, de faire cinq version de la même scène en râlant qu'il y a un quelque chose que je ne comprend pas, qui ne va dans aucune des versions. Mais en même temps, si c'est pour avoir une sixième version qui me redonne confiance, je dirais pourquoi pas, non ?
Je ne doute pas que si je suis mes résolutions : à savoir, écrire une nouvelle travaillée par mois, je devrais faire un autre point d'ici l'année prochaine où je trouve cette approche assez grossière et assez lourdaingue.
Mais jusque là, c'est un témoignage de ce que je pense clairement. C'est la manière dont je vois mon écriture, pour des nouvelles.
mardi 10 décembre 2013
Aimer ses histoires - Correction de la Corporation du Dragon
Il y a des fois, c'est juste trop bien écrit. Il y a des fois, c'est comme si les mots étaient venus d'eux même, que nous, l'auteur, on y est pour très peu de choses.
Je crois que j'aime beaucoup l'un de mes romans. Pas comme ETR, qui est comme un premier enfant, le premier roman que je n'ai jamais finalisé. Mais plutôt comme une douceur, quelque chose de doux, quelque chose qui redonne le sourire à chaque fois que je le relis.
Il s'agit de la Corporation du Dragon, l'histoire d'Elsa et de Theirn, dans un monde parallèle où la magie existe et dirige la vie des américains. Enfin, de ceux qui vivent au EUM (Etats-Unis pour la Magie), notamment dans le nouvel eldorado, la Silica Valley, où Elsa rêve de devenir la nouvelle héroïne fondatrice d'un empire technomagique, à l'instar de son idole Theirn Deschanels, le créateur de l'Informagie.
Il y a quelque chose dans cette histoire qui vibre de réelle, d'émotion, en moi, me laissant un peu incapable de comprendre comment je suis sensé pouvoir le retravailler. Par exemple, le passage suivant :
Peut-être est-ce que je n'ai pas encore assez de recul sur une histoire que j'ai écrite lors du Nanowrimo de 2012, il y a donc un an ? Ou alors, c'est que cet aspect de l'histoire atteint le plus haut que je n'ai jamais atteint ?
Tant que le reste de l'histoire est autant en chantier, je ne pourrais pas le savoir. Je vais travailler dans le noir encore quelques mois, avant de soumettre le textes (une fois heureusement corrigé, tous ces trous du début qui persistent) à un regard extérieur.
Si j'y arrive. Je ne suis toujours pas vraiment sure que je vais réussir à vraiment corriger ce texte. Completer, ça oui. Mais corriger ?
Je crois que j'aime beaucoup l'un de mes romans. Pas comme ETR, qui est comme un premier enfant, le premier roman que je n'ai jamais finalisé. Mais plutôt comme une douceur, quelque chose de doux, quelque chose qui redonne le sourire à chaque fois que je le relis.
Il s'agit de la Corporation du Dragon, l'histoire d'Elsa et de Theirn, dans un monde parallèle où la magie existe et dirige la vie des américains. Enfin, de ceux qui vivent au EUM (Etats-Unis pour la Magie), notamment dans le nouvel eldorado, la Silica Valley, où Elsa rêve de devenir la nouvelle héroïne fondatrice d'un empire technomagique, à l'instar de son idole Theirn Deschanels, le créateur de l'Informagie.
Il y a quelque chose dans cette histoire qui vibre de réelle, d'émotion, en moi, me laissant un peu incapable de comprendre comment je suis sensé pouvoir le retravailler. Par exemple, le passage suivant :
Certes, il y a quelques phrases lourdes, quelques fautes d'orthographes, quelques passages à inclure pour les intrigues secondaires. Mais la romance Elsa/Theirn, comment suis-je sensé pouvoir lui changer le moindre gramme ?Mais d’une certaine façon, c’est aussi de cette manière qu’elle commençait à bien voir Theirn. Il aimait profondément les causes perdues. Aussi têtu qu’elle, elle ne doutait pas une seule seconde qu’il parviendrait à faire arrêter le vent de souffler, si l’envie lui prenait. Il avait une prestance naturelle qui le catégorisait dans les dirigeants d’un peuple.Et Elsa comprit que ce qu’elle assumait au départ être de l’orgueil et de la vanité était simplement cette prestance qui lui brûlait les yeux. Elle la rendait jalouse et furieuse. Elle avait eu besoin de se calmer et de le voir dans un autre environnement pour comprendre que ses actions étaient naturelles, ce qui les rendait rares.Il était un dirigeant. Non pas parce qu’il était un Archimagicien, ou que son nom était le plus célèbre de tout le pays. Il était un dirigeant car il pouvait calmer une foule en colère et lui imposer le silence simplement en apparaissant. Il pouvait choisir les expérimentations qu’on ferait dans tous les laboratoires du pays, et vérifier en même temps qu’il n’y ait pas de problèmes.Dans le domaine de la technomagie, il avait fallu six mois à Elsa pour comprendre que Theirn était le gouvernement, l’innovation et la législation. Et seule sa droiture permettait qu’il cumule ses postes sans en négliger un seul.
Peut-être est-ce que je n'ai pas encore assez de recul sur une histoire que j'ai écrite lors du Nanowrimo de 2012, il y a donc un an ? Ou alors, c'est que cet aspect de l'histoire atteint le plus haut que je n'ai jamais atteint ?
Tant que le reste de l'histoire est autant en chantier, je ne pourrais pas le savoir. Je vais travailler dans le noir encore quelques mois, avant de soumettre le textes (une fois heureusement corrigé, tous ces trous du début qui persistent) à un regard extérieur.
Si j'y arrive. Je ne suis toujours pas vraiment sure que je vais réussir à vraiment corriger ce texte. Completer, ça oui. Mais corriger ?
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lundi 30 septembre 2013
Nombril du Monde - Premier jet en préparation
Bonjour, je vais vous parler aujourd'hui de mon prochain premier jet, que je commence demain, et que j'espère terminer assez rapidement (en écriture en intensif, on verra si ça se conjugue bien avec ma liste de choses à faire prioritaire : notamment pour Transition et pour les projets perso du mois d'octobre)
Tout d'abord, cette histoire me vient d'un rêve. Presque. Parce que le rêve ne concernait pas cette histoire, mais ce monde et ces personnages, juste leur futur. C'était génial et effrayant, j'étais à la place de Sophia, dans son futur, à essayer de sauver tout l'Empire des coups d'état que la perfide Liara et son amant, le Capitaine, n'arrêtait pas de mettre en place.
Bref. Une fois réveillée, voilà que cette histoire commence à me hanter. Je commence à la décliner sur trois sous histoire, pour me rendre compte, un peu plus tard que je n'ai pas envie de me lancer dans une enième trilogie (même si c'est rare qu'elles restent au stade de trilogie, mes textes ont la sale habitude d'exploser). C'est décidé, avant même l'article de Kira (http://espacescomprises.com/ecrire-des-series-numeriqus/), je voulais écrire une série, et j'avais là une trame à multiples rebondissement, avec une histoire sur le fond qui progresserait doucement... Une histoire à série.
Donc, je sais sur le fond de l'histoire, celui du rêve, le mode d'écriture, la série, et il ne manque plus que de me lancer à l'eau. Comme il peut rester beaucoup d'incohérence dans un rêve -et dans celui-ci, il y en avait beaucoup-, j'ai beaucoup travaillé le monde et l'histoire une fois que les images du rêve se sont un peu dissipés.
Nombril du Monde est une série qui raconte l'histoire d'une amitié entre plusieurs jeunes de la même générations, qui vont prendre leur responsabilités (mais pas encore tout de suite, ou du moins très mal dans un premier temps).
Ses personnages principaux sont un groupe (ce que je considère une conséquence logique du choix de la série) composés de :
Nero : fils du premier Conseiller de Driallo, la Ville sur la Montagne, il est arrogant et grande gueule. Il parle et ensuite, les autres trinquent avec lui.
Amaro : jeune chevalier à peine adoubé, il aime un peu trop séduire pour que ses conquêtes soient parfaitement sereines avec lui.
Ister : jeune Magicien, il apprend à faire tomber les pluies, un don incroyablement recherché au coeur d'un désert (aurais-je oublié de précisé que Driallo la Ville sur la Montagne, se trouve sur une montagne, certes, mais encadrés par deux déserts immensément dangereux ?). Il est sensé être le raisonnable du groupe, mais c'est pas souvent le cas...
Liara : jeune femme trouillarde, elle se retrouve à accompagner ses amis d'enfance vers une aventure qu'elle ne va pas forcément apprécier.
Brutus : Maitre d'arme de Driallo. Suite à des problèmes conjugaux, il profite de l'aubaine d'escorter les jeunes pour fuir la ville étouffante.
Sophia : jeune étrangère qui attérit (oui, du verbe atterrir, elle était en dirigeable) à Driallo en catastrophe, totalement perdue. Mais sitôt requinquée, elle reprend de son caractère de cochon habituel et fera passer un sale moment à Nero et ses copains.
D'autres personnages arriveront plus tard, mais ceux-là sont les principaux, ceux qui seront là d'un bout à l'autre (enfin, sauf pour ceux qui meurent ^^) de l'histoire totale.
Le monde est aussi assez détaillé dans mon esprit, mais je n'ai plus le temps de mettre ça par écrit, je vais me coucher.
Tout d'abord, cette histoire me vient d'un rêve. Presque. Parce que le rêve ne concernait pas cette histoire, mais ce monde et ces personnages, juste leur futur. C'était génial et effrayant, j'étais à la place de Sophia, dans son futur, à essayer de sauver tout l'Empire des coups d'état que la perfide Liara et son amant, le Capitaine, n'arrêtait pas de mettre en place.
Bref. Une fois réveillée, voilà que cette histoire commence à me hanter. Je commence à la décliner sur trois sous histoire, pour me rendre compte, un peu plus tard que je n'ai pas envie de me lancer dans une enième trilogie (même si c'est rare qu'elles restent au stade de trilogie, mes textes ont la sale habitude d'exploser). C'est décidé, avant même l'article de Kira (http://espacescomprises.com/ecrire-des-series-numeriqus/), je voulais écrire une série, et j'avais là une trame à multiples rebondissement, avec une histoire sur le fond qui progresserait doucement... Une histoire à série.
Donc, je sais sur le fond de l'histoire, celui du rêve, le mode d'écriture, la série, et il ne manque plus que de me lancer à l'eau. Comme il peut rester beaucoup d'incohérence dans un rêve -et dans celui-ci, il y en avait beaucoup-, j'ai beaucoup travaillé le monde et l'histoire une fois que les images du rêve se sont un peu dissipés.
Nombril du Monde est une série qui raconte l'histoire d'une amitié entre plusieurs jeunes de la même générations, qui vont prendre leur responsabilités (mais pas encore tout de suite, ou du moins très mal dans un premier temps).
Ses personnages principaux sont un groupe (ce que je considère une conséquence logique du choix de la série) composés de :
Nero : fils du premier Conseiller de Driallo, la Ville sur la Montagne, il est arrogant et grande gueule. Il parle et ensuite, les autres trinquent avec lui.
Amaro : jeune chevalier à peine adoubé, il aime un peu trop séduire pour que ses conquêtes soient parfaitement sereines avec lui.
Ister : jeune Magicien, il apprend à faire tomber les pluies, un don incroyablement recherché au coeur d'un désert (aurais-je oublié de précisé que Driallo la Ville sur la Montagne, se trouve sur une montagne, certes, mais encadrés par deux déserts immensément dangereux ?). Il est sensé être le raisonnable du groupe, mais c'est pas souvent le cas...
Liara : jeune femme trouillarde, elle se retrouve à accompagner ses amis d'enfance vers une aventure qu'elle ne va pas forcément apprécier.
Brutus : Maitre d'arme de Driallo. Suite à des problèmes conjugaux, il profite de l'aubaine d'escorter les jeunes pour fuir la ville étouffante.
Sophia : jeune étrangère qui attérit (oui, du verbe atterrir, elle était en dirigeable) à Driallo en catastrophe, totalement perdue. Mais sitôt requinquée, elle reprend de son caractère de cochon habituel et fera passer un sale moment à Nero et ses copains.
D'autres personnages arriveront plus tard, mais ceux-là sont les principaux, ceux qui seront là d'un bout à l'autre (enfin, sauf pour ceux qui meurent ^^) de l'histoire totale.
Le monde est aussi assez détaillé dans mon esprit, mais je n'ai plus le temps de mettre ça par écrit, je vais me coucher.
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mardi 27 août 2013
Bientôt la fin des corrections d'ETR !
Enfin, j'arrive à un moment où je vois arriver la fin des corrections de mon premier texte finalisé ! En effet, le premier tome d'Expériences Trop Réussies, au doux nom de Sciences Occultes devrait partir chez mes bêta-lectrices d'ici la fin de mes mini vacances, c'est à dire avant le 7 septembre.
Expériences Trop Réussies raconte l'histoire d'Ayleen, une jeune fille à légère tendance de paranoïa, qui découvre peu à peu que cette paranoïa est peut-être, en fait, le reflet du monde vrai.
Elle vivait jusqu'à présent dans une bulle, dans une cage dorée, mais l'arrivée de son anniversaire, dix-sept ans, semble réveiller son père, qui s'occupe à nouveau d'elle, après l'avoir délaissé, elle et sa mère pendant plus d'une dizaine d'années.
Fille unique, elle s'ennuie souvent, et n'a qu'un seul véritable ami et confident : Rafaelo, un jeune garcon avec lequel elle partage une passion pour la danse. Ce dernier s'est éloigné d'elle et la fuit depuis trois ou quatre ans. A moins que ce ne soit sa paranoïa qui lui joue des tours ?
Quand elle rencontre Lias, un jeune homme qui travaille avec son père, à la Citadelle, sa vie prend soudainement un sens. On peut même dire que les deux jeunes gens éprouvent un violent coup de foudre. Mais tomber amoureux est-il la meilleure solution quand on ne connait rien de l'histoire de l'autre ?
Romance sur fond de science-fantasy et de recherche de soi, Sciences Occultes fait la part belle à la découverte du monde qui l'entoure. Car si Ayleen Gafalmo est une danseuse exceptionnelle, Ayleen Malgolfas est, elle, la Fille de l'Air, une Elline. Et entre elles deux, il n'y a qu'un voile, qu'une illusion, qu'un mensonge...
Expériences trop réussies compte quatre tomes.
Tome 1 : Sciences Occultes : un peu plus de 56kmots / 320 000 secs. Correction "personnelles" quasiment terminé, prêt à aller en cycle de bêta-lecture sur Co-lecteurs
Tome 2 : Sciences Expérimentales : non corrigé. Autour de 20kmots (je corrige en doublant largement la taille d'origine. Il devrait faire la même taille que le T1)
Tome 3 : Sciences Ellines : non corrigé - plan en chantier. De nombreuses péripéties à ajouter pour alléger le dernier tome.
Tome 4 : Sciences Malgolfas : plan en chantier, ce qui est écrit ne correspond plus.(sauf la fin qui n'a pas varié)
En gros, ça veut dire que c'est une communauté d'auteurs qui veulent améliorer leurs textes. Et qui savent ce que "améliorer" veut dire. Cela veut dire retravailler, corriger, bref, vous m'avez compris.
Et comment valider qu'on aille dans le bon sens, voir la poutre qui défonce l'oeil du lecteur ? Par l'avis de bêta-lecteurs, évidement !
Dans ma vision de la bêta-lecture, c'est une lecture attentive, qui vient relever tout ce qui fonctionne, mais aussi, et surtout ce qui ne fonctionne pas dans l'histoire.
Pour faire des bêta-lectures sur ses romans, il faut être bêta-lecteur dans la communauté, pour simplement une histoire de confiance et de personnalité, qu'on connaisse un peu les gens.
Et ainsi, ça se passe concretement de la manière suivante :
-> On a un manuscrit en étape finalisée (que l'auteur a relue jusqu'à plus soif, et qu'il peut réciter par coeur les trois versions des phrases écrites. Ou pas forcément, mais bref, qu'il soit satisfait de sa version.
-> On soumet au comité les trois premiers chapitres. Ils décident si le manus' a le niveau suffisant. Si c'est le cas, on passe à l'étape suivante. Sinon, on refait des corrections et on retourne à l'étape précédente.
-> On présente notre sujet : taille du texte, résumé, genre 4eme de couv, personnalité des principaux personnages, synopsis, thèmes abordés, ou tout ce qu'on veut.
-> Des betas-lecteurs se manifestent et veulent BL le texte.
-> On leur envoie le texte
-> Ils le lisent et repèrent tout ce qui fonctionne / fonctionne pas SUR LE FOND. On appelle ça, la Phase 1
-> On corrige le manuscrit suivant ces remarques ET suivant ce qu'on a envie de faire ! C'est l'auteur, l'auteur, pas le bêta-lecteur ! On appelle ça la Phase 2.
-> On redemande des nouveaux bêta-lecteurs pour la phase suivante.
-> Ils se manifestent.
-> On leur envoie le texte finalisé avec les remarques d'au dessus (vous suivez toujours ?)
-> Ils le lisent et repèrent tout ce qui fonctionne / fonctionne pas SUR LA FORME. On appelle ça la Phase 3.
-> On corrige suivant ces remarques de forme.
-> On envoie le manuscrit au comité de validation de Co-lecteur. Si ça passe, on a gagné et on peut avoir la satisfaction d'avoir fait un travail correct.
Et puis, la dernière étape, c'est surement la plus dure, envoyer le manuscrit tout amélioré, tout corrigé aux impitoyables maisons d'éditions et à leur comité de lecture...
Mais ça, j'en parlerais plus quand ce sera d'actualité. Ce qui n'est pas le cas en ce moment. Moi, d'abord, j'enclenche la phase 1 dans la semaine, j'espère, pour ETR, Tome 1...
Je vous raconterez la suite des aventures quand elle sera arrivée !
Une petite présentation ?
Expériences Trop Réussies raconte l'histoire d'Ayleen, une jeune fille à légère tendance de paranoïa, qui découvre peu à peu que cette paranoïa est peut-être, en fait, le reflet du monde vrai.
Elle vivait jusqu'à présent dans une bulle, dans une cage dorée, mais l'arrivée de son anniversaire, dix-sept ans, semble réveiller son père, qui s'occupe à nouveau d'elle, après l'avoir délaissé, elle et sa mère pendant plus d'une dizaine d'années.
Fille unique, elle s'ennuie souvent, et n'a qu'un seul véritable ami et confident : Rafaelo, un jeune garcon avec lequel elle partage une passion pour la danse. Ce dernier s'est éloigné d'elle et la fuit depuis trois ou quatre ans. A moins que ce ne soit sa paranoïa qui lui joue des tours ?
Quand elle rencontre Lias, un jeune homme qui travaille avec son père, à la Citadelle, sa vie prend soudainement un sens. On peut même dire que les deux jeunes gens éprouvent un violent coup de foudre. Mais tomber amoureux est-il la meilleure solution quand on ne connait rien de l'histoire de l'autre ?
Romance sur fond de science-fantasy et de recherche de soi, Sciences Occultes fait la part belle à la découverte du monde qui l'entoure. Car si Ayleen Gafalmo est une danseuse exceptionnelle, Ayleen Malgolfas est, elle, la Fille de l'Air, une Elline. Et entre elles deux, il n'y a qu'un voile, qu'une illusion, qu'un mensonge...
Etat de la série ?
Expériences trop réussies compte quatre tomes.
Tome 1 : Sciences Occultes : un peu plus de 56kmots / 320 000 secs. Correction "personnelles" quasiment terminé, prêt à aller en cycle de bêta-lecture sur Co-lecteurs
Tome 2 : Sciences Expérimentales : non corrigé. Autour de 20kmots (je corrige en doublant largement la taille d'origine. Il devrait faire la même taille que le T1)
Tome 3 : Sciences Ellines : non corrigé - plan en chantier. De nombreuses péripéties à ajouter pour alléger le dernier tome.
Tome 4 : Sciences Malgolfas : plan en chantier, ce qui est écrit ne correspond plus.(sauf la fin qui n'a pas varié)
Le travail de bêta-lecture & le cycle de Co-lecteur
Co-lecteur est un "collectif de bêta-lecture". Cette bête étrange se trouve sur internet, à l'adresse suivante : http://co-lecteurs.bboard.it/index.phpEn gros, ça veut dire que c'est une communauté d'auteurs qui veulent améliorer leurs textes. Et qui savent ce que "améliorer" veut dire. Cela veut dire retravailler, corriger, bref, vous m'avez compris.
Et comment valider qu'on aille dans le bon sens, voir la poutre qui défonce l'oeil du lecteur ? Par l'avis de bêta-lecteurs, évidement !
Dans ma vision de la bêta-lecture, c'est une lecture attentive, qui vient relever tout ce qui fonctionne, mais aussi, et surtout ce qui ne fonctionne pas dans l'histoire.
Pour faire des bêta-lectures sur ses romans, il faut être bêta-lecteur dans la communauté, pour simplement une histoire de confiance et de personnalité, qu'on connaisse un peu les gens.
Et ainsi, ça se passe concretement de la manière suivante :
-> On a un manuscrit en étape finalisée (que l'auteur a relue jusqu'à plus soif, et qu'il peut réciter par coeur les trois versions des phrases écrites. Ou pas forcément, mais bref, qu'il soit satisfait de sa version.
-> On soumet au comité les trois premiers chapitres. Ils décident si le manus' a le niveau suffisant. Si c'est le cas, on passe à l'étape suivante. Sinon, on refait des corrections et on retourne à l'étape précédente.
-> On présente notre sujet : taille du texte, résumé, genre 4eme de couv, personnalité des principaux personnages, synopsis, thèmes abordés, ou tout ce qu'on veut.
-> Des betas-lecteurs se manifestent et veulent BL le texte.
-> On leur envoie le texte
-> Ils le lisent et repèrent tout ce qui fonctionne / fonctionne pas SUR LE FOND. On appelle ça, la Phase 1
-> On corrige le manuscrit suivant ces remarques ET suivant ce qu'on a envie de faire ! C'est l'auteur, l'auteur, pas le bêta-lecteur ! On appelle ça la Phase 2.
-> On redemande des nouveaux bêta-lecteurs pour la phase suivante.
-> Ils se manifestent.
-> On leur envoie le texte finalisé avec les remarques d'au dessus (vous suivez toujours ?)
-> Ils le lisent et repèrent tout ce qui fonctionne / fonctionne pas SUR LA FORME. On appelle ça la Phase 3.
-> On corrige suivant ces remarques de forme.
-> On envoie le manuscrit au comité de validation de Co-lecteur. Si ça passe, on a gagné et on peut avoir la satisfaction d'avoir fait un travail correct.
Et puis, la dernière étape, c'est surement la plus dure, envoyer le manuscrit tout amélioré, tout corrigé aux impitoyables maisons d'éditions et à leur comité de lecture...
Mais ça, j'en parlerais plus quand ce sera d'actualité. Ce qui n'est pas le cas en ce moment. Moi, d'abord, j'enclenche la phase 1 dans la semaine, j'espère, pour ETR, Tome 1...
Je vous raconterez la suite des aventures quand elle sera arrivée !
mercredi 12 juin 2013
Retour de vacances
Oui, oui, oui...
A l'heure où beaucoup préparent leur vacance et tout, moi, j'en reviens. D'où ma dernière absence au mois dernier. Pour les autres mois, c'est simplement que je m'étais fixé de gros objectifs, qu'évidement, je n'ai pas réussi à tenir.
Par exemple, il faut que je termine la réécriture de Sciences Occultes, le premier tome d'Expériences trop réussies pour fin juin au maximum, pour avoir une chance de l'avoir corrigé totalement (au niveau forme) pour l'envoyer au tremplin Black Moon.
Par dessus ça, le fait qu'ils se soient un peu réveillé au travail, et que j'ai des choses plus intéressante à faire, et que des chroniques que je me suis promis sont finalement plus dure à écrire que je ne le pensais.
Comme quoi critiquer un livre qu'on a pas aimé énormément, c'est facile, mais faire la même chose pour un livre qu'on a adoré, c'est beaucoup plus dur. (Oui, la critique d'Animae, t1 & t2 arrivera un jour, quand je serais sûre de ne pas raconter que des "j'aime trop et c'est trop bien et je veux aussi être une panthère ! Miaou !")
Du coup, moins de temps, un objectif de messages que je n'arrive pas à rédiger, bin... ça donne ce résultat, plusieurs mois de silence.
Bin tant pis pour les objectifs de messages, je vais reprendre la rédaction de ce blog, il se pourrait bien que j'ai plein de choses à raconter dans un futur proche...
A l'heure où beaucoup préparent leur vacance et tout, moi, j'en reviens. D'où ma dernière absence au mois dernier. Pour les autres mois, c'est simplement que je m'étais fixé de gros objectifs, qu'évidement, je n'ai pas réussi à tenir.
Par exemple, il faut que je termine la réécriture de Sciences Occultes, le premier tome d'Expériences trop réussies pour fin juin au maximum, pour avoir une chance de l'avoir corrigé totalement (au niveau forme) pour l'envoyer au tremplin Black Moon.
Par dessus ça, le fait qu'ils se soient un peu réveillé au travail, et que j'ai des choses plus intéressante à faire, et que des chroniques que je me suis promis sont finalement plus dure à écrire que je ne le pensais.
Comme quoi critiquer un livre qu'on a pas aimé énormément, c'est facile, mais faire la même chose pour un livre qu'on a adoré, c'est beaucoup plus dur. (Oui, la critique d'Animae, t1 & t2 arrivera un jour, quand je serais sûre de ne pas raconter que des "j'aime trop et c'est trop bien et je veux aussi être une panthère ! Miaou !")
Du coup, moins de temps, un objectif de messages que je n'arrive pas à rédiger, bin... ça donne ce résultat, plusieurs mois de silence.
Bin tant pis pour les objectifs de messages, je vais reprendre la rédaction de ce blog, il se pourrait bien que j'ai plein de choses à raconter dans un futur proche...
mercredi 2 janvier 2013
Bilan 2012 - Résolution 2013
Comme beaucoup, aujourd'hui 2 janvier, il est temps de prendre des résolutions et de faire le bilan de l'année passée.
Je suis globalement satisfaite de ce que j'ai réussi à faire cette année.
Corriger Ayleen :
-> J'ai entamé le chantier réduit, et je vais entamer cette année le chantier profond. Donc en fait, ce que j'ai fait l'année dernière, même si c'était pas grand chose, j'ai pas avancé des masses, vu que je recommence.
Ecrire une nouvelle en réponse à un AT et la proposer à la publication :
-> J'ai répondu à deux appels à texte. Pour des romans, et pas des nouvelles. MAIS ! J'ai quand même répondu. Les deux réponses ne m'ont pas surprises. L'important était de préparer et de proposer l'un de mes textes.
Maintenant, l'étape suivante, c'est de répondre avec de la qualité... et d'être sélectionnée !
Ecrire la première esquisse d'Océane :
-> Néant total, j'ai juste identifié l'age des lecteurs (enfants) et la principale thématique.
Trouver un travail :
-> Check. Totalement check. Je suis très contente de là où je suis. Je change souvent de projets, je change de technos, des fois de collègues. C'est cool, c'est bien.
'Fin bref, je parle pas vraiment de travail sur ce blog, alors je ne m'étendrais pas sur cet aspect.
-> Je me suis offerte une liseuse électronique. D'ailleurs, des chroniques sont en préparation pour parler de mes cadeaux d'anniversaires et de Noel. J'avais pas lu depuis un petit moment, je suis ravie de renouer avec la lecture.
-> J'ai fait la formation BAFA théorique (bon, pas de chance d'avoir trouvé un premier travail deux semaines plus tard, j'ai eu d'autres chats à fouetter que de passer l'épreuve pratique.)
-> Je me suis inscrite à un atelier de conte. C'est pas pour autant que je suis à l'aise devant les autres, mais j'y travaille et j'ai enfin mis la main à la pâte.
-> J'ai essayé de m'inscrire à faire du sport, mais c'est pas encore ça. Par contre, je vais à la piscine avec mes collègues.
-> J'ai fait une "petite" bêta sur un roman total pour une grenouille amie. Je ne suis pas vraiment fière d'avoir mis quatre/cinq mois pour la faire, mais... c'était quand même ma première bêta sur un roman complet ! Je lui indiquais des commentaires au fil du texte, et un paragraphe pour chacun des chapitres. Expériences très intéressantes.
-> J'ai participé à ma première convention de Cocyclics. C'est sur que je m'y prends plus tot l'année prochaine pour y être sur toute la durée !
Il y en a certainement plein d'autres, mais il ne me vienne pas directement à l'esprit.
Faire deux bêta de romans/novella, plus bien participer au bêta sur cocyclics, pour préparer une candidature de bêta-lecture.
Donc, pour bien préciser, coté écriture :
-> Réécrire Expériences trop réussies, pour viser un appel à alpha-lecteurs courageux autour de l'année prochaine
-> Ecrire et envoyer pour soumissions des textes de bonnes qualités (autour de 5 pour l'année)
-> Avoir une réponse positive par rapport à un projet d'écriture !
-> Faire deux bêta off, pour me préparer à voir les mécanismes à l'échelle d'un roman/novella.
-> Faire plus de bêta sur Cocyclics...
Il y a des objectifs qui concerne d'autres points, notamment préparer le démenagement qui nous guette (fin du bail à l'automne prochain), et savoir si on change d'endroit ou pas...
Bilan de l'année - Objectifs prévu pour 2012
Sur le forum de cocyclics, l'année dernière, j'avais simplement 3 objectifs-> Corriger Ayleen pour en faire quelque chose de génial (ou, du moins, essayer)Auquel s'ajoutait un objectif plus général, qui était de trouver un travail.
-> Ecrire une nouvelle en réponse à un AT et la proposer à la publication (toujours le même objectif)
-> Ecrire une première esquisse de l'histoire d'Océane (la cousine d'Ayleen)
Je suis globalement satisfaite de ce que j'ai réussi à faire cette année.
Corriger Ayleen :
-> J'ai entamé le chantier réduit, et je vais entamer cette année le chantier profond. Donc en fait, ce que j'ai fait l'année dernière, même si c'était pas grand chose, j'ai pas avancé des masses, vu que je recommence.
Ecrire une nouvelle en réponse à un AT et la proposer à la publication :
-> J'ai répondu à deux appels à texte. Pour des romans, et pas des nouvelles. MAIS ! J'ai quand même répondu. Les deux réponses ne m'ont pas surprises. L'important était de préparer et de proposer l'un de mes textes.
Maintenant, l'étape suivante, c'est de répondre avec de la qualité... et d'être sélectionnée !
Ecrire la première esquisse d'Océane :
-> Néant total, j'ai juste identifié l'age des lecteurs (enfants) et la principale thématique.
Trouver un travail :
-> Check. Totalement check. Je suis très contente de là où je suis. Je change souvent de projets, je change de technos, des fois de collègues. C'est cool, c'est bien.
'Fin bref, je parle pas vraiment de travail sur ce blog, alors je ne m'étendrais pas sur cet aspect.
Des points forts de l'année 2012 que je retiens :
-> Deux réponses à des concours pour des romans : cela veut dire qu'en deux mois, je construit une intrigue et un monde original sans aucun soucis. Là où ça blesse, c'est que je passe aussi deux mois à recommencer le premier chapitre, sans arriver à améliorer la qualité. (et je suis même sûre que j'ai réussi à déteriorer la qualité.-> Je me suis offerte une liseuse électronique. D'ailleurs, des chroniques sont en préparation pour parler de mes cadeaux d'anniversaires et de Noel. J'avais pas lu depuis un petit moment, je suis ravie de renouer avec la lecture.
-> J'ai fait la formation BAFA théorique (bon, pas de chance d'avoir trouvé un premier travail deux semaines plus tard, j'ai eu d'autres chats à fouetter que de passer l'épreuve pratique.)
-> Je me suis inscrite à un atelier de conte. C'est pas pour autant que je suis à l'aise devant les autres, mais j'y travaille et j'ai enfin mis la main à la pâte.
-> J'ai essayé de m'inscrire à faire du sport, mais c'est pas encore ça. Par contre, je vais à la piscine avec mes collègues.
-> J'ai fait une "petite" bêta sur un roman total pour une grenouille amie. Je ne suis pas vraiment fière d'avoir mis quatre/cinq mois pour la faire, mais... c'était quand même ma première bêta sur un roman complet ! Je lui indiquais des commentaires au fil du texte, et un paragraphe pour chacun des chapitres. Expériences très intéressantes.
-> J'ai participé à ma première convention de Cocyclics. C'est sur que je m'y prends plus tot l'année prochaine pour y être sur toute la durée !
Il y en a certainement plein d'autres, mais il ne me vienne pas directement à l'esprit.
De mes objectifs pour l'année 2013 :
On va reprendre des choses... A tout hasard, l'objectif d'Ayleen. Puis un objectif de publication, soyons fou. Et surement des envois de qualités ( pour avoir une chance de réaliser l'objectif précédent).Faire deux bêta de romans/novella, plus bien participer au bêta sur cocyclics, pour préparer une candidature de bêta-lecture.
Donc, pour bien préciser, coté écriture :
-> Réécrire Expériences trop réussies, pour viser un appel à alpha-lecteurs courageux autour de l'année prochaine
-> Ecrire et envoyer pour soumissions des textes de bonnes qualités (autour de 5 pour l'année)
-> Avoir une réponse positive par rapport à un projet d'écriture !
-> Faire deux bêta off, pour me préparer à voir les mécanismes à l'échelle d'un roman/novella.
-> Faire plus de bêta sur Cocyclics...
Il y a des objectifs qui concerne d'autres points, notamment préparer le démenagement qui nous guette (fin du bail à l'automne prochain), et savoir si on change d'endroit ou pas...
dimanche 23 septembre 2012
Etat des lieux de projets 23/09/2012
Premier point : Je ne sais pas faire trop de choses à la fois. Voilà deux mois que j'ai écrit le dernier message avec la ferme intention de mettre un message par semaine. L'été est venu par là, et avec lui, les choses à faire hors de l'ordinateur. Hors de son traitement de texte, ou hors d'internet.
Résultat, pas de description de l'avancement de mes travaux hebdomadaire.
J'espère pouvoir donner un aperçu de ce que j'ai fait tout de même...
Voilà... Une petite mise à jour de mes objectifs, et de tout ce qui a changé entre ce billet et le précédent.
Bientôt je compte mettre un résumé type 4eme de couverture de mes romans en travail.
Résultat, pas de description de l'avancement de mes travaux hebdomadaire.
J'espère pouvoir donner un aperçu de ce que j'ai fait tout de même...
Les choses terminées :
Écriture (au sens large)- Participation au concours Social Bug. (Plus de précision dans un billet suivant). J'ai bien envoyé ma candidature avant la fin de la deadline.
- Rechercher et m'inscrire à une association pour devenir conteuse. Fait et première séance le 1er octobre. Je saurais à ce moment là, si c'est vraiment ce qu'il me faut.
- Rechercher une association pour faire un sport. Fait, je suis inscrite (enfin, pas encore de certif médical, donc mon dossier est pas encore complet...) à une activité de Self-défense.
Les choses toujours en projets
Ecriture- Écrire une nouvelle pour OWS (Other World Science). Non fait.
- Reprendre le roman Expériences trop réussies. A peine avancé.
- Reprendre le synopsis de Mort Sans Souvenirs. Pas avancé du tout.
- Publier les fanfictions sur HPF ou fanfiction.net {Frère de Maria, L’incrédule}. Pas avancé du tout.
- Écrire la suite des fanfictions déjà en projets {L'intello, Les Ruines de l'Ancien Monde}. Pas avancé du tout.
- Eclypsaine {Conception / V1}. Pas avancé du tout
- Grand jeu de type colo. Pas fait du tout.
- Brancher mes collègues sur la SFFF. Encore à faire, même si j'ai déjà parler à deux-trois d'entre eux...
- M'abonner à une revue de SFFF. Le plus triste, c'est parce que je ne sais vraiment pas laquelle prendre pour commencer... Et qu'il me reste encore plein d'anthos à lire...
Les nouveaux projets
Écriture- Nouveau concours : Roman de commande pour les Roses Bleues. http://www.les-roses-bleues.ch/pages/appels-a-texte.html J'ai une idée mais la deadline, et surtout le temps pour rédiger et relire tout le roman est extrêmement court ! Mais j'ai vraiment envie de participer... C'est à voir si j'ai le temps de produire les documents nécessaires avant fin octobre !
- Nouvelle fanfiction : Serpentins, écrit pour un tiers à peu près, démarré tout début septembre. Devrait faire autour des 30kmots.
Voilà... Une petite mise à jour de mes objectifs, et de tout ce qui a changé entre ce billet et le précédent.
Bientôt je compte mettre un résumé type 4eme de couverture de mes romans en travail.
samedi 28 juillet 2012
Etat des lieux de projets - 28/07/2012
Bonjour, je vais présenter l'état des lieux de mes différents projets. Ils sont de plusieurs natures, et n'avancent évidemment pas à la même vitesse.
Ecriture (au sens large)
Programmation/Jeux
Ecriture (au sens large)
- Nouvelles :
- Écrire une nouvelle pour OWS (Other World Science), point de vue de Matthieu, sujet divers, pas encore choisis quoi. 0% fait. DL : décembre 2012
- Romans
- Ecrire les Enfants d'Ellinao(EE), Nouvelle version en séparant les aventures des quatre enfants. 7kmots : environ 1%. Pas de DL, Projet suspendu
- Reprendre / Revoir Experiences Trop Réussies (ETR) V2 première passe - 15kmots : environ 15%. DL Septembre 2012
- Bosser sur Mega-l-ia pour présenter le projet avant la deadline du concours Social Bug(SB). A livrer : Incipit (=> début de l'histoire) + syno + bible de personnage. Contexte repris, syno à peine ébauché, personnage peu à peu développé : environ 10%. DL : 27 aout 2012.
- Reprendre le syno de Mort Sans Souvenirs (MSS). Une V1 faite, retours reçus. V2 à 0%. Pas de DL
- Fanfictions
- L'incrédule : 3/3 écrit,1/3 publié => 75%. DL Aout 2012
- L'intello : 1/20 écrit, 1/20 publié => 5% DL Fevrier 2012
- Les Ruines de l'Ancien Monde : 17/70 écrits, 6/70 publiés => 15%. DL Juin 2014
- Frère de Maria : 9/9 écrits, 5/9 publiés => 80%. DL Septembre 2012
- Les sept péchés capitaux de Salazard : 1/7 écrits, 1/7 publiés. 0/1 béta-ifié. 0%. DL Juin 2013
Programmation/Jeux
- Eclypsaïne : ensemble de jeux se déroulant dans le même univers
- Les 3 ordres : V1 en bêta pour décembre 2012
- Évolution : Conception pour décembre 2012.
- Sans-Nom-Genealogie : Conception pour décembre 2012
- Grand-Jeu (genre pour colo) - Idée + ressource + règles du jeu pour Aout 2012
- Scénario de jeux de rôles - Système Prophecy ou système D&D. Idée+Rédaction. Octobre 2012
- Sites répertoriant les AT avec possibilités de s'abonner par mot-clef. Conception pour mi-aout. Développement pour fin septembre.
- Rechercher une asso' sur Rennes qui me branche pour devenir conteuse. 0%. DL Septembre.
- Brancher mes collègues sur la SFFF (Science-fiction-fantastique-fantasy Francophone ou française)
- M'abonner à quelques revues de SFFF!
- Rechercher une asso' sur Rennes pour faire un sport quelconque qui me plaise.
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