Titre : À la fin des temps.
Auteur : Rebecca Moleray
Éditeur : edilivre
Présentation :
Ziaka, l'Evoluante de notre monde, a échoué dans sa tâche et mené la Terre au bord de la destruction.
Ses supérieurs, les Trois Puissances élémentaires, lui infligent un châtiment exemplaire : l'humanité sera détruite et remplacée par une race extra-terrestre plus résistante, les Assiris !
Révoltée, Ziaka se rebelle contre l'ordre de l'univers.
Sur Terre, elle rencontre deux jumeaux honnis par leur tribu : Ryulûn le compatissant et sa jumelle, Nayra la magicienne aux puissants pouvoirs.
À leurs côtés, Ziaka fera tout son possible pour sauver les derniers survivants de ces humains qu'elle a élevés dans le malheur mais tellement aimés...
Auteur : Rebecca Moleray
Éditeur : edilivre
Présentation :
Ziaka, l'Evoluante de notre monde, a échoué dans sa tâche et mené la Terre au bord de la destruction.
Ses supérieurs, les Trois Puissances élémentaires, lui infligent un châtiment exemplaire : l'humanité sera détruite et remplacée par une race extra-terrestre plus résistante, les Assiris !
Révoltée, Ziaka se rebelle contre l'ordre de l'univers.
Sur Terre, elle rencontre deux jumeaux honnis par leur tribu : Ryulûn le compatissant et sa jumelle, Nayra la magicienne aux puissants pouvoirs.
À leurs côtés, Ziaka fera tout son possible pour sauver les derniers survivants de ces humains qu'elle a élevés dans le malheur mais tellement aimés...
A lire absolument si vous aimez :
- quand les dieux viennent empêcher leurs ouailles de vivre tranquillement
- les planètes gelées où la vie a du mal à survivre (mais y
arrive)
- les grandes puissances qui se cachent derrière une
apparence de petite fille.
- une aventure épique
- les manipulations qui se retournent contre leurs auteurs
A éviter si vous cherchez :
- une parfaite maîtrise de la langue française.
- une histoire où tout finit bien.
- une histoire chronologique
Mon avis :
Dans l’ensemble, c’est un texte très déroutant que j’ai eu
l’occasion de lire en partenariat avec le forum Mort-Sûre. De la fantasy haute
en couleur avec une équipe de bras cassés assez impressionnante. Des morts qui
les accompagnent à chaque tournant de leurs périples, des fois pour le bien,
des fois pour le mal, jusqu’à ce moment crucial de l’intrigue où on se
demande : « mais en fait, c’est quoi le bien ? C’est quoi le
mal ? »
C’est de ces races d’histoires qui font réagir, qui font
réfléchir. À la place des actions de personnages, au rôle que les autres leur
laissent avoir. Il n’y a pas un seul personnage innocent, dans cette histoire.
Pas un seul personnage ne porte sur ses mains moins de la moitié des morts de
l’histoire (et il y en a, dans cette histoire, des morts). Que ce soit du coté
de ceux qu’on suit, les « gentils » : Ziaka, Nayra ou Ryulun ou
de leurs ennemis, les impitoyables Assiris.
Si j’ai largement déploré au cours de la lecture certaines
facilités (hum… hum… une race élancée, fine, qui prône l’harmonie et qui chante
cui-cui avec les oiseaux et qui parle par télépathie avec tout ce qui bouge, ça
ne vous rappelle pas quelque chose ?), ainsi que certaines tournures
malheureuses relevant de la maladresse (un peuple de chasseurs cueilleurs qui
parlent comme nous, avec nos expressions qui deviennent complètement
anachroniques ?), le fond de l’histoire emporte largement l’intérêt du
lecteur.
Les personnages sont profonds, surtout les principaux. Je
regrette par contre, moi imperturbable optimiste, que certains soient morts
beaucoup trop tôt, et que leur fins aient été un peu trop expédiées à la
va-vite…
La structure de l’histoire est perturbante, elle est
découpée en partie, chacune ayant un narrateur particulier, mais aussi une
ligne de temps particulière. Ainsi les deux premiers qui s’alternent le plus
souvent ont quelques lunes d’écart entre eux. (On s’en rend compte très
rapidement, étant donné qu’il y a les mêmes personnages qui sont présents dans
les deux scènes, juste leurs situations n’ont rien à voir). Mais il n’en reste
pas moins que c’est perturbant et qu’ainsi, on sait très rapidement la
direction que prend l’histoire : il ne s’agit pas de savoir comment cela
va finir, mais pourquoi cela finit comme ça, et peu à peu, quand la lecture
continue, la seconde question qui surgit, c’est : « Est-ce que c’est
bien que cela finisse ainsi » ?
Personnellement j’ai beaucoup eu de mal avec le personnage
de Ziaka qui est horriblement certaine qu’elle est la créature la plus
malheureuse et la plus horrible de tout l’univers. J’ai préféré la vision assez
paranoïaque de Nayra, que j’ai trouvé beaucoup plus active, même si elle a,
elle aussi, ses propres démons à affronter.
Donc comme je le disais, dans l’ensemble, j’ai eu du mal à
accrocher réellement à l’histoire, mais une fois que le fond a su s’imposer,
j’ai été happée. Je reproche beaucoup de choses, parce que je sens que cette
histoire aurait pu être un coup de cœur. Dû à ces maladresses déjà évoqués,
cela n’en sera pas un, et seulement un livre que j’ai bien aimé.