jeudi 12 décembre 2013

MAJ chronique pour challenge de lecture 2013 -- c'est mal barré !!

Faisons le point des challenges de lectures auquelle je me suis inscrites... A finir avant ... le 31 décembre 2013...

Attention à la pleine lune, avec en vue le grade "Jeune loup".
Le but ? Simple, lire des livres de loups garous. Je dois en lire 8 en un an.
- Mercy Thompson,T1 (Chronique à faire)
- Going Wild, Xenja (chronique OK)
- Alpha & Omega T0 (Chronique à faire)
- Alpha & Omega T1 (Chronique à faire)
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Mords-moi, avec en vue le grade "Aspirant de la morsure".
Le but ? Simple, lire des livres de vampires. Je dois en lire 8 en un an.
- Mercy Thompson T1 (Chronique à faire)
- 16 lunes (chronique à faire)
- Rage de dents, T1 de Marika Gallman (chronique à faire)
- En enfer avec toi (chronique à faire)
- Les nécrophiles anonymes T1 (chronique à faire)
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mercredi 11 décembre 2013

Going Wild, Xenja (nouvelle, série - épisode 1 uniquement)

Bon, je continue sur ma lancée des chroniques anniversaires.
Bon anniversaire Xen !

Titre : Going Wild
Auteur : Xenja
Editeur : Laskà
Quatrième de couverture :
Depuis sa naissance, Stephen lutte contre une maladie incurable. Jusqu’au jour où il est victime d’une mystérieuse agression, qui le laisse contre toute attente en parfaite santé. Enfin, si se transformer en loup peut être appelé une « parfaite santé »…
La meute de Jason est en alerte : contrevenant à leur loi, un loup-garou a mordu un humain, faisant de lui l’un des leurs. Le loup en devenir va avoir besoin d’un guide. Bien qu’il n’en ait aucune envie, Jason est désigné. Pour couronner le tout, le nouveau n’est autre que Stephen, le « loser » de son lycée !

L'avis du critique :
Une nouvelle, c'est toujours dur à chroniquer, non ? Bin, celle-ci, elle n'échappe pas à la règle. C'est déjà un peu particulier. Une romance. Il y a un an, on m'aurait dit que j'en lirais régulièrement, je n'y aurais pas cru. Et alors, j'ai croisé le chemin des éditions Laskà.
Et donc, j'ai accès à tout leur catalogue, vu que je paye un abonnement. Du coup, je tombe sur des surprises.
Going Wild est définitivement une bonne surprise. Je connaissais l'auteur via Co-lecteur, mais son challenge ne m'a pas tenté plus que cela, la thématique était trop différentes. En bref, je ne la connaissais pas vraiment. Et je suis tombé là dessus (peu de temps après la sortie. Des métamorphes, loups-garou ou autre, dans une maison généraliste, même si je ne connais pas l'auteur, se retrouve en tête de liste à lire)
Je ne vais pas dire que cela a révolutionné mon monde. Ce n'est pas vrai. Mais... Bon dieux, qu'est-ce que c'est mignon, le fond, la maladie... le "tu mourrais".
Voilà, au delà de toute l'organisation de la meute, de l'évolution de la relation entre les héros (romance M/M, je préfère préciser), je n'ai pas retenu grand chose d'autre que le "tu mourrais", qui en effet explique totalement ce premier épisode. (D'un autre coté, je l'ai lu il y a autour de 7 mois.)
 Ce n'est pas un coup de coeur, mais c'est une lecture que j'ai beaucoup apprécié, et de laquelle je serais ravie de lire la suite, qui est maintenant prévue !

Xenja a une façon de décrire qui à chaque fois que je lis un de ces projets de métamorphes (oui, depuis, j'ai alpha-lu son roman en recherche d'éditeurs La quadruple racine) qui est unique. Une écriture étrange, différente, presque animale dans les sensations de la terre humide, de la chaleur des derniers rayons de soleils.
C'est la seule auteur qui m'étonne par une simple phrase de description. Là, je dis, c'est du Xenja. Et c'est vrai. (enfin, jusqu'à présent, ça c'est révélé vrai)

Ce n'est pas un coup de coeur, mais principalement à cause de la longueur. C'est trop court. Ce n'est qu'une nouvelle. Et donc, aucune excuse pour ne pas vous la fournir !

Le mot de la fin ? Bon anniversaire Xenja ! Et c'est quand qu'on a la suite ?

De l'autre coté du Mur, Agnès Marot (roman, one-shot)

Aujourd'hui, comme c'est l'anniversaire d'une amie (et pas que d'une, d'ailleurs) j'ai pensé qu'il était temps que je me mette à rédiger ces chroniques qui attendent depuis un moment.

Titre : De l'autre coté du Mur
Auteur : Agnès Marot
Editeur : Le Chat Noir
Quatrième de couverture :
Pour Sibel qui se consacre entièrement à la danse, le quotidien est un perpétuel ballet. Pourtant, tout bascule le jour où son lien à l’Art est coupé : on l’isole de ses sœurs, on lui refuse l’existence qu’elle aime tant dans cette communauté composée exclusivement de femmes. En tâtonnant pour retrouver tout ce qu'elle a perdu, elle entend des rumeurs, découvre des secrets propres à bouleverser sa conception du monde.
Mais alors, si la vie n’est qu’un immense théâtre, pour qui Sibel danse-t-elle ? Et surtout, que se trame-t-il en coulisse ?
Peut-être cet étranger au sourire narquois qui se définit comme un « homme » et ne lui parle que de Science pourra-t-il lui apporter des réponses. L’aidera-t-il à franchir l’enceinte qui délimite l’univers qu’elle a toujours connu ?
Découvrez le mystère qui se cache là-bas, de l’autre côté du mur...

A découvrir absolument si l'on aime :
- La danse !
- La découverte d'un autre univers (dystopie), où tout a été séparé entre les hommes et les femmes, entre l'Art et la Science
- Les panthères noires domestiques ^^
- La magie comme quelque chose de très subtile (mais est-ce réellement de la magie)
- Les relations forte entre personnage (amitié)


A éviter absolument si l'on cherche :
- Un récit de voyage
- Un récit de guerre
- De la magie spectaculaire
- Un monde mignon

L'avis du critique :
J'ai plongé dans le monde de Sibel dès les premières lignes. Une vie consacré à la danse, à la magnifique beauté, à l'art. Ce sont des choses qui m'ont touchés, les premières descriptions, l'erreur de Miriam... Mais surtout la réaction de Sibel. L'exagération sous toutes ses formes. Les peurs qui prennent le pas sur la perception du monde, pour s'auto-donner raison.
Pendant un moment du roman, en effet, Sibel est certaines qu'elle ne sent plus rien. Et en effet, elle ne fait donc pas l'effort de chercher. Et donc, elle ne sent plus rien... Donc, elle a raison.
Ce type de raisonnement est totalement vrai et très intéressant, dans ce monde où la magie est si fine et subtile.
Ensuite, le second point, c'est Aileen. Comment ne pas tomber sous le charme d'une telle innocence (même si ces questions deviennent hallucinante, elles ont le mérite de démontrer ce que séparer science et art donnerait comme dérive) ? Comment ne pas s'extasier devant ses découvertes (franchement, le coup des crayons, j'avais juste envie de la prendre avec moi lors d'un cours de physique ou de chimie ou de maths, mais des vrais...)
Et puis Aslan, et leur relation... C'est trop mignon, mais plus convenu. La vraie relation donc je suis restée fan jusqu'au bout (avec quelques larmes) c'est celle Aileen / Sibel. Tout ce que l'une peut faire pour l'autre, ce qui à mon sens est beaucoup plus que ce que Sibel ferait pour Aslan.
Il n'est pas très souvent que je pleure pour une histoire. Pas très souvent, mais là, ça été le cas. Sibel et Aileen, je le savais, depuis qu'elle réapparait, que cela ne pourrait finir que d'une manière. Mais il n'empêche que les scènes sont très bien écrites, très belle.

Comme de manière générale, l'écriture d'Agnès (Aelys). Elle peut aborder ce qu'elle veut (la décharge, l'extrême luxe des Maître), on le voit, on le sent, on le ressent.

C'est pour moi le deuxième livre que je lis des Editions du Chat Noir, et le second coup de cœur, alors voici une édition que je vous conseille d'aller regarder de près (mais évidement, j'ai surement eu beaucoup de chance, et j'y suis allée sur des personnes que je connaissais...)

Bref. Vous savez pas quoi lire pour Noel ? Quoi offrir ? Vous pouvez même participer à un concours chez mon amie Illiane pour gagner un exemplaire. Pour participer ? C'est simple, c'est par ici : http://grenier-of-illiane.blogspot.fr/2013/12/concours-de-decembre.html

Le mot de la fin ? Bon anniversaire Agnès !

mardi 10 décembre 2013

Aimer ses histoires - Correction de la Corporation du Dragon

Il y a des fois, c'est juste trop bien écrit. Il y a des fois, c'est comme si les mots étaient venus d'eux même, que nous, l'auteur, on y est pour très peu de choses.

Je crois que j'aime beaucoup l'un de mes romans. Pas comme ETR, qui est comme un premier enfant, le premier roman que je n'ai jamais finalisé. Mais plutôt comme une douceur, quelque chose de doux, quelque chose qui redonne le sourire à chaque fois que je le relis.

Il s'agit de la Corporation du Dragon, l'histoire d'Elsa et de Theirn, dans un monde parallèle où la magie existe et dirige la vie des américains. Enfin, de ceux qui vivent au EUM (Etats-Unis pour la Magie), notamment dans le nouvel eldorado, la Silica Valley, où Elsa rêve de devenir la nouvelle héroïne fondatrice d'un empire technomagique, à l'instar de son idole Theirn Deschanels, le créateur de l'Informagie.

Il y a quelque chose dans cette histoire qui vibre de réelle, d'émotion, en moi, me laissant un peu incapable de comprendre comment je suis sensé pouvoir le retravailler. Par exemple, le passage suivant :


Mais d’une certaine façon, c’est aussi de cette manière qu’elle commençait à bien voir Theirn. Il aimait profondément les causes perdues. Aussi têtu qu’elle, elle ne doutait pas une seule seconde qu’il parviendrait à faire arrêter le vent de souffler, si l’envie lui prenait. Il avait une prestance naturelle qui le catégorisait dans les dirigeants d’un peuple.
Et Elsa comprit que ce qu’elle assumait au départ être de l’orgueil et de la vanité était simplement cette prestance qui lui brûlait les yeux. Elle la rendait jalouse et furieuse. Elle avait eu besoin de se calmer et de le voir dans un autre environnement pour comprendre que ses actions étaient naturelles, ce qui les rendait rares.
Il était un dirigeant. Non pas parce qu’il était un Archimagicien, ou que son nom était le plus célèbre de tout le pays. Il était un dirigeant car il pouvait calmer une foule en colère et lui imposer le silence simplement en apparaissant. Il pouvait choisir les expérimentations qu’on ferait dans tous les laboratoires du pays, et vérifier en même temps qu’il n’y ait pas de problèmes.
Dans le domaine de la technomagie, il avait fallu six mois à Elsa pour comprendre que Theirn était le gouvernement, l’innovation et la législation. Et seule sa droiture permettait qu’il cumule ses postes sans en négliger un seul.
Certes, il y a quelques phrases lourdes, quelques fautes d'orthographes, quelques passages à inclure pour les intrigues secondaires. Mais la romance Elsa/Theirn, comment suis-je sensé pouvoir lui changer le moindre gramme ?

Peut-être est-ce que je n'ai pas encore assez de recul sur une histoire que j'ai écrite lors du Nanowrimo de 2012, il y a donc un an ? Ou alors, c'est que cet aspect de l'histoire atteint le plus haut que je n'ai jamais atteint ?

Tant que le reste de l'histoire est autant en chantier, je ne pourrais pas le savoir. Je vais travailler dans le noir encore quelques mois, avant de soumettre le textes (une fois heureusement corrigé, tous ces trous du début qui persistent) à un regard extérieur.

Si j'y arrive. Je ne suis toujours pas vraiment sure que je vais réussir à vraiment corriger ce texte. Completer, ça oui. Mais corriger ?

Pourquoi la poésie n'est pas pour moi ?

Hum, au mois dernier, pendant un atelier d'écriture, comme tous les lundis, une semaine sur deux.
Cette fois-ci, on a fait un petit bac, à partir de la lettre R, pour avoir une petite réserve de mot, et puis on devais écrire un poème dont chaque vers comportait au mois deux mots commençant par la lettre incriminée.

C'est wachement dur, en fait.

Surtout quand on sait pas du tout quoi raconter. Comme c'était mon cas lundi dernier. Du coup, je me suis retrouvé avec ça :

Le Roi des animaux, fit de Rome à Rennes
Un trajet Repoussant pour sauver les Rennes.
Sur la place de Redon, il découvrit Rat :
"Mais Diantre, que Rachètes-tu là, cher Rat ?"
"Roussette, ma femme, a Rangé la maisonnée,
Et je n'ai plus d'endroit où Rôder et Rêver."

Rentre avec moi, mon ami, sur Rennes !
Tout est possible, pour moi, sur Rennes !

Le Roi et Rat fur' de Redon à la Russie
Voyage Rabajoie, sans avoir Réussit
Du Rhinocéros Racoleur et tapageur
A Résister au charme vraiment Ravageur.
Plusieurs fois durant le Roi Ré-expliqua
Qu'on l'attendait vraiment à Rennes et au Rwenda

Rentre avec moi, mon ami, en Russie !
Tout est possible avec l'Roi, en Russie !

Le Roi quitta la Russie pour la Roumanie
Sans Rapatrier Rat, son Respectable ami.
Désormais seul sur la Route, le Roi Rêva,
Un Renard Rabin et Rusé le Remarqua.
Au grand concile de Rennes, il s'opposait,
Du très grand Roi Reposant, il fit un banquet.

Le Roi ne Rentrera plus à Rennes !
Et c'est le Renard qui a pris les Rênes !

Promis, je ne ferais plus jamais de poésie.
Quoique... pour un AT de l'Armoire aux épices, je serais tentée...